Une lenteur de passation des commandes qui surprend
En dépit d'un budget conséquent de 43,9 milliards d'euros pour 2023, le ministère des Armées a tardé à notifier d'importantes commandes telles que 42 avions Rafale et 420 véhicules blindés Serval. Le député Mounir Belhamiti exprime sa surprise face à cette lenteur, surtout dans une période où l'on évoque une "économie de guerre".
La pratique de notifier les commandes en fin d'année, après le dégel des crédits, est bien connue et souvent le résultat de négociations tendues. Cependant, l'urgence actuelle appelle à un changement de pratique pour accélérer le processus et satisfaire les besoins en équipements de défense sans délai.
La pratique de notifier les commandes en fin d'année, après le dégel des crédits, est bien connue et souvent le résultat de négociations tendues. Cependant, l'urgence actuelle appelle à un changement de pratique pour accélérer le processus et satisfaire les besoins en équipements de défense sans délai.
Des retards de livraison aux conséquences lourdes
Au-delà des commandes non passées, le rapport indique des retards significatifs dans la livraison d'équipements clés. Des avions de chasse Rafale aux véhicules Scorpion, en passant par des systèmes anti-drone, la liste des équipements non livrés s'allonge, ajoutant de la pression sur les capacités opérationnelles des forces armées.
Les raisons de ces retards sont multiples. Un "surgel" des crédits en mai a rendu indisponibles des sommes importantes, et l'inflation a également joué un rôle en augmentant le coût des programmes d'équipement. Ces facteurs contribuent à une tendance préoccupante de reports de charge, qui pourrait atteindre 20% des crédits de la loi de finances initiale d'ici la fin de 2024.
Les raisons de ces retards sont multiples. Un "surgel" des crédits en mai a rendu indisponibles des sommes importantes, et l'inflation a également joué un rôle en augmentant le coût des programmes d'équipement. Ces facteurs contribuent à une tendance préoccupante de reports de charge, qui pourrait atteindre 20% des crédits de la loi de finances initiale d'ici la fin de 2024.