Une réponse militaire à l’urgence du front
Après des mois de reculs sur le champ de bataille, l’armée ukrainienne fait face à une pression croissante de la part des forces russes. Dans la région de Donetsk, Moscou revendique de nouvelles victoires, consolidant ses positions et menaçant les défenses de Kiev. Pour contrer cette dynamique, les États-Unis optent pour une stratégie controversée : fournir à l’Ukraine des mines antipersonnel dites "non persistantes".
Ces dispositifs, conçus pour s’autodétruire ou être désactivés après un certain temps, visent à limiter les risques d’explosion à long terme. Toutefois, cette technologie reste imparfaite. Ces armes suscitent de nombreuses réserves, notamment de la part des ONG, qui estiment que leur utilisation pourrait aggraver les souffrances des civils déjà durement éprouvés par le conflit.
Ces dispositifs, conçus pour s’autodétruire ou être désactivés après un certain temps, visent à limiter les risques d’explosion à long terme. Toutefois, cette technologie reste imparfaite. Ces armes suscitent de nombreuses réserves, notamment de la part des ONG, qui estiment que leur utilisation pourrait aggraver les souffrances des civils déjà durement éprouvés par le conflit.
Une décision vivement critiquée
L'annonce américaine a rapidement été condamnée par des organisations comme Handicap International. Selon Alma Taslidzan, membre de l’ONG, ces mines, même "intelligentes", ne garantissent pas une sécurité totale. Leur potentiel à blesser ou tuer des civils reste un problème majeur, rappelant que 84% des victimes des mines terrestres sont des non-combattants.
Elliot de Faramond, également de Handicap International, pointe une contradiction dans la politique des États-Unis. Jusqu’à présent, Washington s’était opposé à l’exportation de ces armes, à l’exception de cas spécifiques. Cette décision pourrait affaiblir les efforts internationaux visant à interdire les mines antipersonnel et inciter d'autres États à suivre cet exemple. Les conséquences humanitaires, déjà visibles avec une hausse de 22% des victimes de mines en 2023, pourraient être encore plus dramatiques.
Elliot de Faramond, également de Handicap International, pointe une contradiction dans la politique des États-Unis. Jusqu’à présent, Washington s’était opposé à l’exportation de ces armes, à l’exception de cas spécifiques. Cette décision pourrait affaiblir les efforts internationaux visant à interdire les mines antipersonnel et inciter d'autres États à suivre cet exemple. Les conséquences humanitaires, déjà visibles avec une hausse de 22% des victimes de mines en 2023, pourraient être encore plus dramatiques.