Le contrat du siècle de Naval Group annulé
La France est en colère mais cherche encore la manière de le faire savoir. Enfin de semaine dernière, la presse australienne révélait l’abandon du contrat signé entre Canberra et l’industriel français de défense, Naval Group. D’un montant de 90 milliards de dollars australiens, soit 56 milliards d’euros, cette commande comprenait la construction et la livraison de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle. Le contrat du siècle pour Naval Group.
Visiblement sous pression, l’Australie leur a préféré un projet de coopération américano-britannique, en l’occurrence des sous-marins à propulsion nucléaire. Un véritable camouflet pour la France, qui accuse aujourd’hui les États-Unis, et donc Joe Biden, d’avoir manœuvré dans son dos pour faire capoter le contrat entre l’Australie et Naval Group. Et pour une première, Paris a rappelé son ambassadeur de Washington, dans la foulée.
Visiblement sous pression, l’Australie leur a préféré un projet de coopération américano-britannique, en l’occurrence des sous-marins à propulsion nucléaire. Un véritable camouflet pour la France, qui accuse aujourd’hui les États-Unis, et donc Joe Biden, d’avoir manœuvré dans son dos pour faire capoter le contrat entre l’Australie et Naval Group. Et pour une première, Paris a rappelé son ambassadeur de Washington, dans la foulée.
Une crise diplomatique majeure entre la France et les États-Unis
Joe Biden et Emmanuel Macron devraient normalement s’entretenir au téléphone dans les jours qui viennent. Un coup de fil délicat stratégiquement qui sera visiblement précédé d’un Conseil de Défense, qui se tiendra mardi 21 septembre à l’Élysée. Un Conseil de Défense auquel devrait participer Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, et Florence Parly, ministre des Armées.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères français a estimé que cette affaire représente une « rupture majeure de confiance » entre alliés de l’Otan. Il reproche notamment aux dirigeants des trois pays signataires du pacte AUKUS, qui a remplacé le contrat avec Naval Group, d’avoir caché pendant des mois leurs négociations. Pour rappel, le contrat avec Naval Group a été signé en 2016.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères français a estimé que cette affaire représente une « rupture majeure de confiance » entre alliés de l’Otan. Il reproche notamment aux dirigeants des trois pays signataires du pacte AUKUS, qui a remplacé le contrat avec Naval Group, d’avoir caché pendant des mois leurs négociations. Pour rappel, le contrat avec Naval Group a été signé en 2016.