Un délai de plusieurs années pour recevoir une décoration
Le 16 septembre, le drapeau du 3ème Régiment d’Infanterie de Marine était décoré de la Croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil pour une action menée… six ans plus tôt, en Centrafrique, dans le cadre de l’opération Sangaris. Un délai particulièrement long qui concerne un régiment entier. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit de cas individuels ? Réponse : c’est la même chose.
Aujourd’hui, et cela depuis de longues années, des soldats blessés en opération attendent parfois plusieurs années avant de finalement recevoir leur décoration. Une situation qui a visiblement inquiété le ministre des Armées. Dans un communiqué publié le 3 octobre dernier, Sébastien Lecornu a déclaré avoir saisi l’Inspection générale des armées pour « accélérer le circuit à l’issue duquel un blessé se voit remettre ses décorations et récompenses ».
Aujourd’hui, et cela depuis de longues années, des soldats blessés en opération attendent parfois plusieurs années avant de finalement recevoir leur décoration. Une situation qui a visiblement inquiété le ministre des Armées. Dans un communiqué publié le 3 octobre dernier, Sébastien Lecornu a déclaré avoir saisi l’Inspection générale des armées pour « accélérer le circuit à l’issue duquel un blessé se voit remettre ses décorations et récompenses ».
Un rapport attendu fin octobre
Autrement dit, le ministère des Armées souhaite aujourd’hui s’attaquer aux lenteurs administratives du système. Le communiqué rappelle, et tout soldat en conviendra, qu’un militaire « ne s’engage évidemment pas pour les décorations ». Sébastien Lecornu ajoute qu’il est de son « devoir de nous assurer de la reconnaissance de la Nation vis-à-vis de celles et ceux qui prennent des risques pour la réussite de la mission confiée, et plus particulièrement pour ceux qui ont été blessés dans leur chair ».
Dans leur chair, et dans leur tête. Des souffrances qu’une médaille ne gomment d’ailleurs que très rarement. L’Inspection générale des armées va désormais se pencher sur le « parcours de validation des citations individuelles et collectives » afin de lever les freins existants. Son rapport est attendu sur le bureau du ministre d’ici la fin du mois d’octobre.
Dans leur chair, et dans leur tête. Des souffrances qu’une médaille ne gomment d’ailleurs que très rarement. L’Inspection générale des armées va désormais se pencher sur le « parcours de validation des citations individuelles et collectives » afin de lever les freins existants. Son rapport est attendu sur le bureau du ministre d’ici la fin du mois d’octobre.