Au tournant des années 2000, nombre de prospectivistes et autres futurologues pensaient que l’homme porterait en permanence sur lui un mini-ordinateur, disponible à tout instant pour “l’augmenter”. Le “wearable PC” devait par exemple être attaché à la ceinture, pour pouvoir rester en contact permanent avec la peau de son propriétaire, et ainsi, utiliser le corps humain comme outil de transfert de données à l’occasion d’une poignée de main. Personne ne songeait, à l’époque, à connecter des lunettes à l’ensemble, tellement les obstacles technologiques semblaient insurmontables. A commencer par celui de l’alimentation. Le “wearable PC” à lui seul vidait sa batterie en quatre heures !
Quelques années plus tard, Google a cependant cru pouvoir relever le défi avec ses Google Glass, qui ont même été commercialisées quelques mois avec le succès tout relatif que l’on sait. Trop lourdes, trop chères, et surtout, sans “killer app”, sans application concrète les rendant indispensables. Apple, qui avait aussi confié à une de ses équipes d'ingénieurs la mission d’explorer cette voie, a également jeté l’éponge depuis. Nombre de projets de lunettes connectées ont ainsi déjà vu le jour chez plusieurs géants de la Tech, essentiellement américains. Aucun n'a remporté le succès escompté ni recueilli les faveurs du public, en dépit des moyens colossaux engagés.
Mais ces tentatives et ces échecs n’ont nullement découragé Philippe Peyrard, le fondateur d’Ellcie-Healthy. Il faut dire que ses lunettes connectées n’ont finalement pas grand chose à voir avec celles de Google ou d’Apple. Ici, pas de projection d’image sur le verre des lunettes. Pas de caméra embarquée non plus. En revanche, ses lunettes sont bardées de capteurs tout à la fois indispensables aux missions qui leur ont été assignées, et très peu énergivore.
Les lunettes Prudensee n’ont pas en effet pour mission de filmer l’environnement de ceux qui les portent, ni non plus, de leur donner des informations contextuelles, par le biais de la réalité augmentée. Mais ce qu’elles mesurent peut sauver des vies. Température extérieure, pression atmosphérique, mouvements de la tête, mouvements des paupières grâce à un gyroscope et un accéléromètre (comme ceux de nos smartphones) : voilà ce que les lunettes Prudensee observent et analysent. Pour quoi faire ? Détecter une chute, brutale, ou au contraire, un simple trébuchement. Détecter un état de fatigue, et, mieux encore, l’importance de cet état de fatigue, de léger à avancé. Et l’information de température, couplée à l’absence de mouvement du porteur des lunettes, peuvent déclencher l’intervention de secours dans certains cas. Exemple : le porteur des lunettes est tombé dans son jardin, et la température commence à chuter, car c’est la tombée de la nuit.
Voilà à quoi les lunettes Prudensee sont destinées : protéger ceux qui les portent, d’où leur nom. Des lunettes d’ores et déjà connectées à une application mobile (via une connexion Bluetooth basse consommation), mais qui peuvent très bien s’en passer, et agir de manière autonome ! Elle savent en effet émettre des signaux sonores et lumineux, pour transmettre des informations basiques via led et buzzer à celui qui les porte, signifiant “vous êtes fatigué, arrêtez-vous”.
Car c’est la deuxième application immédiate et concrète pour les lunettes Prudensee : la sécurité routière. Sachant qu’il faudrait des décennies pour qu’une part significative du parc automobile soit équipé de fonctions de surveillance de la vigilance du conducteur, fonctions proposées en option par les constructeurs, à prix d’or, il paraît évident de vouloir confier cette mission à un accessoire aussi banal qu’indispensable pour nombre d’automobilistes : une paire de lunettes. La paire de lunettes connectées peut être équipée de verres correcteurs ou dédiés à la conduite.
Ajoutons à cela un double mode de commercialisation. Les lunettes Prudensee sont disponibles en exclusivité dans au sein du réseau de magasins Optic 2000 (1200 en France) depuis la fin du mois de mars. Mais elles peuvent également être achetées sur Internet, sachant toutes les enseignes n’ont pas forcément en stock l’intégralité des références à un instant donné. Plusieurs dizaines de combinaisons de formes de verres et de montures, mais aussi bien évidemment de couleur des montures, sont en effet possibles ! Conséquence, le client peut choisir sur Internet la paire de lunettes qui a sa préférence, lunettes qui seront livrées dans un Optic 2000 près de chez lui, afin de recevoir des verres adaptés à sa vue, ou encore d’être équipées de verres solaires, une autre option possible.
S’agissant d’un nouvel accessoire de sécurité, tant pour les personnes âgées maintenues à domicile, que pour les automobilistes, sans compter toutes les autres applications qui restent à imaginer, la question d'une prise en charge au moins partielle par les mutuelles se pose. Sachant que si elles sont choisies comme paire de lunettes principales, elles bénéficient déjà de la prise en charge classique, comme toute autre monture...
Quelques années plus tard, Google a cependant cru pouvoir relever le défi avec ses Google Glass, qui ont même été commercialisées quelques mois avec le succès tout relatif que l’on sait. Trop lourdes, trop chères, et surtout, sans “killer app”, sans application concrète les rendant indispensables. Apple, qui avait aussi confié à une de ses équipes d'ingénieurs la mission d’explorer cette voie, a également jeté l’éponge depuis. Nombre de projets de lunettes connectées ont ainsi déjà vu le jour chez plusieurs géants de la Tech, essentiellement américains. Aucun n'a remporté le succès escompté ni recueilli les faveurs du public, en dépit des moyens colossaux engagés.
Mais ces tentatives et ces échecs n’ont nullement découragé Philippe Peyrard, le fondateur d’Ellcie-Healthy. Il faut dire que ses lunettes connectées n’ont finalement pas grand chose à voir avec celles de Google ou d’Apple. Ici, pas de projection d’image sur le verre des lunettes. Pas de caméra embarquée non plus. En revanche, ses lunettes sont bardées de capteurs tout à la fois indispensables aux missions qui leur ont été assignées, et très peu énergivore.
Les lunettes Prudensee n’ont pas en effet pour mission de filmer l’environnement de ceux qui les portent, ni non plus, de leur donner des informations contextuelles, par le biais de la réalité augmentée. Mais ce qu’elles mesurent peut sauver des vies. Température extérieure, pression atmosphérique, mouvements de la tête, mouvements des paupières grâce à un gyroscope et un accéléromètre (comme ceux de nos smartphones) : voilà ce que les lunettes Prudensee observent et analysent. Pour quoi faire ? Détecter une chute, brutale, ou au contraire, un simple trébuchement. Détecter un état de fatigue, et, mieux encore, l’importance de cet état de fatigue, de léger à avancé. Et l’information de température, couplée à l’absence de mouvement du porteur des lunettes, peuvent déclencher l’intervention de secours dans certains cas. Exemple : le porteur des lunettes est tombé dans son jardin, et la température commence à chuter, car c’est la tombée de la nuit.
Voilà à quoi les lunettes Prudensee sont destinées : protéger ceux qui les portent, d’où leur nom. Des lunettes d’ores et déjà connectées à une application mobile (via une connexion Bluetooth basse consommation), mais qui peuvent très bien s’en passer, et agir de manière autonome ! Elle savent en effet émettre des signaux sonores et lumineux, pour transmettre des informations basiques via led et buzzer à celui qui les porte, signifiant “vous êtes fatigué, arrêtez-vous”.
Car c’est la deuxième application immédiate et concrète pour les lunettes Prudensee : la sécurité routière. Sachant qu’il faudrait des décennies pour qu’une part significative du parc automobile soit équipé de fonctions de surveillance de la vigilance du conducteur, fonctions proposées en option par les constructeurs, à prix d’or, il paraît évident de vouloir confier cette mission à un accessoire aussi banal qu’indispensable pour nombre d’automobilistes : une paire de lunettes. La paire de lunettes connectées peut être équipée de verres correcteurs ou dédiés à la conduite.
Ajoutons à cela un double mode de commercialisation. Les lunettes Prudensee sont disponibles en exclusivité dans au sein du réseau de magasins Optic 2000 (1200 en France) depuis la fin du mois de mars. Mais elles peuvent également être achetées sur Internet, sachant toutes les enseignes n’ont pas forcément en stock l’intégralité des références à un instant donné. Plusieurs dizaines de combinaisons de formes de verres et de montures, mais aussi bien évidemment de couleur des montures, sont en effet possibles ! Conséquence, le client peut choisir sur Internet la paire de lunettes qui a sa préférence, lunettes qui seront livrées dans un Optic 2000 près de chez lui, afin de recevoir des verres adaptés à sa vue, ou encore d’être équipées de verres solaires, une autre option possible.
S’agissant d’un nouvel accessoire de sécurité, tant pour les personnes âgées maintenues à domicile, que pour les automobilistes, sans compter toutes les autres applications qui restent à imaginer, la question d'une prise en charge au moins partielle par les mutuelles se pose. Sachant que si elles sont choisies comme paire de lunettes principales, elles bénéficient déjà de la prise en charge classique, comme toute autre monture...