Un rapport sur les robots tueurs
Donner la mort n’est pas un acte anodin pour un être humain. Pas pour une machine. Depuis quelques années, de nombreux systèmes d’armes létaux se développent dans les armées du monde entier. Robots, drones, ces systèmes sont toujours commandés par l’homme dans leurs actions. Et en aucun cas autonomes. Mais cela pourrait venir. Le futur des armées ?
Pas forcément. Deux députés ont rendu mercredi 22 juillet dernier un rapport portant sur ces systèmes d’armes autonomes. En conclusion de ce document, les parlementaires Claude de Ganay (LR) et Fabien Gouteffarde (LREM) estiment que la France ne doit pas utiliser de tels systèmes sur les champs de bataille. "En aucun cas, la décision de tir ne pourrait être confiée à un système autonome" expliquent-ils.
Pas forcément. Deux députés ont rendu mercredi 22 juillet dernier un rapport portant sur ces systèmes d’armes autonomes. En conclusion de ce document, les parlementaires Claude de Ganay (LR) et Fabien Gouteffarde (LREM) estiment que la France ne doit pas utiliser de tels systèmes sur les champs de bataille. "En aucun cas, la décision de tir ne pourrait être confiée à un système autonome" expliquent-ils.
Interdire les machines de type Terminator
Radicalement opposés à l’intelligence artificielle en zone de guerre, les deux parlementaires pointent du doigt l’autonomie de décision laissée à la machine. Pour Claude Ganay et Fabien Gouteffarde, laisser la machine prendre une telle décision reviendrait à empêcher le chef militaire d’évaluer la dangerosité d’une menace, ainsi que d’avoir une bonne vision tactique de son environnement.
Prenant l’exemple de Terminator, qui rappelle bien évidemment la saga cinématographique, les parlementaires appellent la France à se positionner fortement sur la question et à s’engager en faveur d’une règlementation internationale contraignante. Ils appellent paradoxalement les industriels français à ne pas être déclassés sur la question de l’autonomie des systèmes d’armes, et à poursuivre leurs recherches, dans le cadre, disent-ils "de nos valeurs".
Prenant l’exemple de Terminator, qui rappelle bien évidemment la saga cinématographique, les parlementaires appellent la France à se positionner fortement sur la question et à s’engager en faveur d’une règlementation internationale contraignante. Ils appellent paradoxalement les industriels français à ne pas être déclassés sur la question de l’autonomie des systèmes d’armes, et à poursuivre leurs recherches, dans le cadre, disent-ils "de nos valeurs".