Le général Lecointre répond à Sophie Pétronin
Depuis le début de leur engagement au Sahel, les armées françaises ont perdu 45 soldats. Difficile, après de telles pertes de rester silencieux. Même lorsque l’on est à la tête d’une institution baptisée La Grande Muette. Répondant aux questions des sénateurs de la Commission de défense, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées (CEMA), s’est exprimé sans langue de bois.
« L’adversaire qui est le nôtre au Sahel n’est pas un groupe armé comme un autre. On ne peut absolument pas imaginer que ce groupe terroriste puisse être comparé ou désigné comme un groupe armé. Il s’agit bien d’une organisation terroriste internationale », a notamment déclaré le CEMA. Des propos qui vont bien évidemment à l’encontre de l’ex-otage Sophie Pétronin, qui au moment de sa libération, avait refusé de qualifier ses ravisseurs de terroristes.
« L’adversaire qui est le nôtre au Sahel n’est pas un groupe armé comme un autre. On ne peut absolument pas imaginer que ce groupe terroriste puisse être comparé ou désigné comme un groupe armé. Il s’agit bien d’une organisation terroriste internationale », a notamment déclaré le CEMA. Des propos qui vont bien évidemment à l’encontre de l’ex-otage Sophie Pétronin, qui au moment de sa libération, avait refusé de qualifier ses ravisseurs de terroristes.
Un combat au Sahel inchangé pour les armées françaises
Des propos qui n’ont visiblement pas plu au chef d’état-major des armées. Devant les sénateurs, ce dernier a précisé par ailleurs que la France n’avait été mêlée en aucun cas aux négociations pour la libération de Sophie Pétronin, contre 206 prisonniers appartenant à des groupes terroristes, impliqués directement dans des attentats perpétrés au Sahel.
Le général Lecointre a rappelé également que les photos et vidéos de célébrations après la libération des terroristes, communiquées sur les réseaux sociaux, ont été très mal vécues par les familles des 45 soldats français morts au Sahel. L’occasion de rappeler enfin que le combat des armées françaises au Sahel « reste le même ». « Nous ne dévions pas de ligne ».
Le général Lecointre a rappelé également que les photos et vidéos de célébrations après la libération des terroristes, communiquées sur les réseaux sociaux, ont été très mal vécues par les familles des 45 soldats français morts au Sahel. L’occasion de rappeler enfin que le combat des armées françaises au Sahel « reste le même ». « Nous ne dévions pas de ligne ».