Le Japon fondamental : les origines d’une culture stratégique
Face aux nombreux défis moraux et sociétaux d’un pays pourtant fragile, il est crucial de bien comprendre que le Japon est avant tout un pays pauvre sur le plan de ses ressources. Royaume ‘ermite’ jusqu’à la fin du 19° siècle et isolé du monde, le Japon est un paradoxe économique : un territoire étroit de 370 000 kilomètres carrés – similaire à l’Italie – constitué d’une collection d’îles sur laquelle vit une population presque égale à la moitié de celle des États-Unis, mais avec vingt fois moins d’espace vital et à peine 20 % de sa surface cultivable. À cela s’ajoute l’absence de ressources stratégiques : aucune ressource énergétique, ni minerai, ni métaux essentiels à quelques exceptions près. En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 ou 4 % des ressources naturelles dont a besoin le pays ce qui le conduit à de très fortes dépendances internationales – tant sur les ressources minières et énergétiques non renouvelables qu’au plan alimentaire. Un modèle aux lourdes exigences endogènes balisées de multiples contraintes économiques et monétaires, mais aussi exogènes en matière diplomatique et géopolitique avec ses partenaires. Pourtant, malgré ces nombreuses carences et en moins d’un siècle, le pays est passé du Moyen Âge féodal à l’état de grande puissance industrielle.
1868-1945 : la genèse d’un Empire
Avec une tradition commerciale forte léguée à l’époque de la dynastie Tokugawa (1600-1867), le Japon connaît déjà une vitalité de son secteur marchand dans ses centres urbains principaux dont l’essor engage à une planification des infrastructures routières et logistiques. Doté d’une élite cultivée et d’une population éduquée et bien instruite, d’institutions administratives efficaces et d’une agriculture raisonnée, le Japon entreprend une ouverture déterminante au monde extérieur à partir de 1868 – durant l’ère Meiji – avec le bénéfice d’une convergence favorable de facteurs économiques et sociétaux à sa modernisation. C’est au cours de cette période que le pays engage d’importantes réformes politiques afin de rattraper son retard industriel et technologique sur les Occidentaux. Pour ce faire et accélérer son industrialisation, le gouvernement décide dans un premier temps de subvenir au secteur privé en planifiant des allocations et des subventions assorties d’avantages fiscaux afin de l’aider à s’équiper en technologies industrielles de pointe. S’ensuivent d’importantes initiatives infrastructurelles publiques portées principalement sur la construction d’usines et de chantiers navals. Guide et promoteur en chef d’une nouvelle doctrine économique favorable aux affaires, les mesures agissent sur une population préparée et disciplinée avec une efficacité sans précédent. Les orientations expansionnistes de l’appareil politique et militaro-industriel japonais dès le début du 20° siècle et durant près d’un demi-siècle le démontreront au monde entier… Alors que le 15 août 1945, le monde se fige incrédule en apprenant les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, les Japonais écoutent ébranlés la reddition de leur ‘dernier empereur’ et se réveillent brutalement d’un long passé impérial et guerrier qu’ils savent vaincu. Mais ce qui est perdu n’est pas oublié et le pays doit trouver une nouvelle doctrine pour se réinventer.
1946-2020 - Du bushido au JETRO : Quérir ou périr
Depuis l’acceptation de la Déclaration de Potsdam et l’acte de capitulation signé le 2 septembre 1945 par l’empereur Hirohito, le Japon est placé sous une tutelle administrative et militaire américaine – le GHQ - commandée par le général Mac Arthur. Chargé de démilitariser puis de démocratiser l’appareil politique japonais, le GHQ pose les bases d’une nouvelle constitution en introduisant dans son article 9 une clause de renonciation à la guerre ainsi qu’une obligation de désarmement. Outre sa mission politique de pacification, le GHQ s’attelle à la lourde tâche de démanteler les Zaibatsu – ces puissants conglomérats industriels japonais – dont l’appareil industriel et les capacités d’influence de ses puissants oligarques sur le pouvoir politique étaient perçus comme un risque majeur à la pérennisation des accords de paix.
Dès 1946, s’engage alors une longue bataille politico-réglementaire à l’endroit des Zaibatsu afin de casser une oligarchie composée de maîtres des forges et de consortiums industriels intégrés possédant de puissantes capacités de résilience (Mitsubishi, Mitsui, Sumimoto, Yasuda). Selon une doctrine de déconcentration assimilable à des actions légales de type ‘lois anti-trusts’ (Excessive Economic Power Deconcentration), de nombreuses tentatives de démantèlement sont actées à l’endroit de ces importants conglomérats industriels dont les gouvernances familiales étaient étroitement liées aux intérêts du Pouvoir militaire.
À partir de ces lois antitrust s’ensuit une vague de liquidations et de cessions successives dont les effets propulsent de nombreux secteurs dans une refonte globale en les forçant à une reconfiguration structurelle. Mais si l’inquiétude politique d’une résurgence militaro-industrielle se matérialise par de contraignantes mesures légales, elle provoque des réactions légitimes au sein du gouvernement quant à sa survie économique, car opérer des changements majeurs au sein d’une nouvelle ère mondiale pacifiée est un défi qui commande à intégralement réadapter et réorienter l’outil industriel vers de nouveaux marchés émergents. Se profile alors, dans l’ombre des premières Zaibatsu disloquées, une autre forme d’organisation industrielle, celle des Keiretsu dont le schéma directeur porte sur la déconcentration stratégique des Zaibatsu en une multitude de structures moins imposantes liées entre elles par d’étroits liens d’affaires (négoce et distribution) et de savoir-faire industriel (sous-traitants).
Devant ces innombrables défis d’une nouvelle ère, le Premier ministre de l’époque, Shigeru Yoshida décide d’engager une véritable politique informationnelle afin de réorienter à grands pas une véritable doctrine nationale en matière de développement économique – la doctrine Yoshida était née. La doctrine est claire et le constat sans appel : Le monde post-guerre mondiale s’inscrit à cette époque dans une nouvelle marche forcée d’opportunités naissantes. Une vaste reconstruction globale se met alors progressivement en place au sein de la société civile qui, du japon à l’occident se découvre une avidité nouvelle à améliorer son confort tout en changeant son mode de consommation. Si les nouveaux paradigmes de ces temps pacifiés impliquent de nouvelles adaptations politiques, structurelles et sociétales, encore faut-il savoir les comprendre pour en exploiter les tendances commerciales, car pour survivre le Japon doit impérativement exporter.
La doctrine Yoshida se matérialise dès 1951 avec un JETRO sous une forme embryonnaire avant d’atteindre sa maturité en 1958 en tant qu’organisation internationale de ‘promotion’ pour le commerce extérieur japonais sous la gouverne de son ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (le Japan Foreign Trade Council - le MITI - récemment rebaptisé le METI). Le label Japan Export Trade Promotion Agency (特殊法⼈) devient alors une agence administrative spéciale rattachée à son ministère dont elle dépend intégralement pour son fonctionnement et ses missions. Selon les derniers chiffres communiqués par cette organisation en 2020, le JETRO posséderait un réseau de plus de 74 officines dans plus de 54 pays et emploierait 1730 personnes, dont plus de 700 à l’international.
Pourtant sa génétique première n’est pas celle d’un Corps ‘promotionnel’. Son modèle stratégique est celui du British Export Trade Research Organization – le BETRO – avec cette connotation singulière qu’il n’intègre pas dans son acronyme originel de 1951 une composante ‘Promotionnelle’ de son commerce extérieur, mais bien une ‘Recherche’ pour son commerce extérieur… Pour conquérir, encore faut-il savoir quérir. Accusé à plusieurs reprises dès les années 90 par les Occidentaux de pillage intellectuel ou d’espionnage industriel, le JETRO ainsi que sa tutelle le MITI réadapteront progressivement leurs pratiques ainsi que la promotion de leurs images respectives.
Au-delà des informations et du Renseignement économique
Aucune des plus importantes entreprises japonaises ne peut prétendre à son développement fulgurant sans le soutien direct ou indirect des cellules opérantes d’information et de renseignement économique du JETRO. Les plus connus des Keiretsu actuels : Toyota, Fujitsu, Honda, Mitsubishi, Canon, Panasonic, Sony, Akai, Sharp, ou Nintendo – ont toutes bénéficié des précieux services d’appuis stratégiques d’officines locales du JETRO en matière de transferts technologiques, de R&D, de captation de propriétés industrielles et d’innovation. Bilan ? Depuis les années 1970, le Japon n’a jamais cédé sa place de leader incontournable sur les secteurs clefs de l’automobile, de l’électronique, des constructions navales, de la robotique, du spatial et de l’informatique. Si le miracle japonais des ‘trente glorieuses’ s’est un peu terni depuis les années 1990, il reste que son modèle économique a su largement dépasser toutes les prévisions des prospectivistes et économistes depuis 1945.
Mais au-delà des romans d’espionnage et de leurs sagas sophistiquées, il reste que le grand secret des Nations victorieuses comme le Japon, n’est pas tant dans leurs capacités à savoir ‘capter de l’information’ mais bien de bâtir – très en amont – un objectif politique et idéologique national commun mobilisateur rassemblant toutes les forces d’un pays car, les victoires se gagnent toujours avant que les guerres n’éclatent.
En cela, et au-delà des pratiques stratégiques moins avouables de ‘captations informationnelles’ dans le monde des affaires – de renseignement économique -, le JETRO reste encore de nos jours et avant tout, le plus redoutable exemple d’une doctrine de gouvernance stratégique patriotique : un état-major économique au service de la souveraineté d’un état-majeur.
Face aux nombreux défis moraux et sociétaux d’un pays pourtant fragile, il est crucial de bien comprendre que le Japon est avant tout un pays pauvre sur le plan de ses ressources. Royaume ‘ermite’ jusqu’à la fin du 19° siècle et isolé du monde, le Japon est un paradoxe économique : un territoire étroit de 370 000 kilomètres carrés – similaire à l’Italie – constitué d’une collection d’îles sur laquelle vit une population presque égale à la moitié de celle des États-Unis, mais avec vingt fois moins d’espace vital et à peine 20 % de sa surface cultivable. À cela s’ajoute l’absence de ressources stratégiques : aucune ressource énergétique, ni minerai, ni métaux essentiels à quelques exceptions près. En effet, le territoire japonais ne pourvoit qu’à 3 ou 4 % des ressources naturelles dont a besoin le pays ce qui le conduit à de très fortes dépendances internationales – tant sur les ressources minières et énergétiques non renouvelables qu’au plan alimentaire. Un modèle aux lourdes exigences endogènes balisées de multiples contraintes économiques et monétaires, mais aussi exogènes en matière diplomatique et géopolitique avec ses partenaires. Pourtant, malgré ces nombreuses carences et en moins d’un siècle, le pays est passé du Moyen Âge féodal à l’état de grande puissance industrielle.
1868-1945 : la genèse d’un Empire
Avec une tradition commerciale forte léguée à l’époque de la dynastie Tokugawa (1600-1867), le Japon connaît déjà une vitalité de son secteur marchand dans ses centres urbains principaux dont l’essor engage à une planification des infrastructures routières et logistiques. Doté d’une élite cultivée et d’une population éduquée et bien instruite, d’institutions administratives efficaces et d’une agriculture raisonnée, le Japon entreprend une ouverture déterminante au monde extérieur à partir de 1868 – durant l’ère Meiji – avec le bénéfice d’une convergence favorable de facteurs économiques et sociétaux à sa modernisation. C’est au cours de cette période que le pays engage d’importantes réformes politiques afin de rattraper son retard industriel et technologique sur les Occidentaux. Pour ce faire et accélérer son industrialisation, le gouvernement décide dans un premier temps de subvenir au secteur privé en planifiant des allocations et des subventions assorties d’avantages fiscaux afin de l’aider à s’équiper en technologies industrielles de pointe. S’ensuivent d’importantes initiatives infrastructurelles publiques portées principalement sur la construction d’usines et de chantiers navals. Guide et promoteur en chef d’une nouvelle doctrine économique favorable aux affaires, les mesures agissent sur une population préparée et disciplinée avec une efficacité sans précédent. Les orientations expansionnistes de l’appareil politique et militaro-industriel japonais dès le début du 20° siècle et durant près d’un demi-siècle le démontreront au monde entier… Alors que le 15 août 1945, le monde se fige incrédule en apprenant les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, les Japonais écoutent ébranlés la reddition de leur ‘dernier empereur’ et se réveillent brutalement d’un long passé impérial et guerrier qu’ils savent vaincu. Mais ce qui est perdu n’est pas oublié et le pays doit trouver une nouvelle doctrine pour se réinventer.
1946-2020 - Du bushido au JETRO : Quérir ou périr
Depuis l’acceptation de la Déclaration de Potsdam et l’acte de capitulation signé le 2 septembre 1945 par l’empereur Hirohito, le Japon est placé sous une tutelle administrative et militaire américaine – le GHQ - commandée par le général Mac Arthur. Chargé de démilitariser puis de démocratiser l’appareil politique japonais, le GHQ pose les bases d’une nouvelle constitution en introduisant dans son article 9 une clause de renonciation à la guerre ainsi qu’une obligation de désarmement. Outre sa mission politique de pacification, le GHQ s’attelle à la lourde tâche de démanteler les Zaibatsu – ces puissants conglomérats industriels japonais – dont l’appareil industriel et les capacités d’influence de ses puissants oligarques sur le pouvoir politique étaient perçus comme un risque majeur à la pérennisation des accords de paix.
Dès 1946, s’engage alors une longue bataille politico-réglementaire à l’endroit des Zaibatsu afin de casser une oligarchie composée de maîtres des forges et de consortiums industriels intégrés possédant de puissantes capacités de résilience (Mitsubishi, Mitsui, Sumimoto, Yasuda). Selon une doctrine de déconcentration assimilable à des actions légales de type ‘lois anti-trusts’ (Excessive Economic Power Deconcentration), de nombreuses tentatives de démantèlement sont actées à l’endroit de ces importants conglomérats industriels dont les gouvernances familiales étaient étroitement liées aux intérêts du Pouvoir militaire.
À partir de ces lois antitrust s’ensuit une vague de liquidations et de cessions successives dont les effets propulsent de nombreux secteurs dans une refonte globale en les forçant à une reconfiguration structurelle. Mais si l’inquiétude politique d’une résurgence militaro-industrielle se matérialise par de contraignantes mesures légales, elle provoque des réactions légitimes au sein du gouvernement quant à sa survie économique, car opérer des changements majeurs au sein d’une nouvelle ère mondiale pacifiée est un défi qui commande à intégralement réadapter et réorienter l’outil industriel vers de nouveaux marchés émergents. Se profile alors, dans l’ombre des premières Zaibatsu disloquées, une autre forme d’organisation industrielle, celle des Keiretsu dont le schéma directeur porte sur la déconcentration stratégique des Zaibatsu en une multitude de structures moins imposantes liées entre elles par d’étroits liens d’affaires (négoce et distribution) et de savoir-faire industriel (sous-traitants).
Devant ces innombrables défis d’une nouvelle ère, le Premier ministre de l’époque, Shigeru Yoshida décide d’engager une véritable politique informationnelle afin de réorienter à grands pas une véritable doctrine nationale en matière de développement économique – la doctrine Yoshida était née. La doctrine est claire et le constat sans appel : Le monde post-guerre mondiale s’inscrit à cette époque dans une nouvelle marche forcée d’opportunités naissantes. Une vaste reconstruction globale se met alors progressivement en place au sein de la société civile qui, du japon à l’occident se découvre une avidité nouvelle à améliorer son confort tout en changeant son mode de consommation. Si les nouveaux paradigmes de ces temps pacifiés impliquent de nouvelles adaptations politiques, structurelles et sociétales, encore faut-il savoir les comprendre pour en exploiter les tendances commerciales, car pour survivre le Japon doit impérativement exporter.
La doctrine Yoshida se matérialise dès 1951 avec un JETRO sous une forme embryonnaire avant d’atteindre sa maturité en 1958 en tant qu’organisation internationale de ‘promotion’ pour le commerce extérieur japonais sous la gouverne de son ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (le Japan Foreign Trade Council - le MITI - récemment rebaptisé le METI). Le label Japan Export Trade Promotion Agency (特殊法⼈) devient alors une agence administrative spéciale rattachée à son ministère dont elle dépend intégralement pour son fonctionnement et ses missions. Selon les derniers chiffres communiqués par cette organisation en 2020, le JETRO posséderait un réseau de plus de 74 officines dans plus de 54 pays et emploierait 1730 personnes, dont plus de 700 à l’international.
Pourtant sa génétique première n’est pas celle d’un Corps ‘promotionnel’. Son modèle stratégique est celui du British Export Trade Research Organization – le BETRO – avec cette connotation singulière qu’il n’intègre pas dans son acronyme originel de 1951 une composante ‘Promotionnelle’ de son commerce extérieur, mais bien une ‘Recherche’ pour son commerce extérieur… Pour conquérir, encore faut-il savoir quérir. Accusé à plusieurs reprises dès les années 90 par les Occidentaux de pillage intellectuel ou d’espionnage industriel, le JETRO ainsi que sa tutelle le MITI réadapteront progressivement leurs pratiques ainsi que la promotion de leurs images respectives.
Au-delà des informations et du Renseignement économique
Aucune des plus importantes entreprises japonaises ne peut prétendre à son développement fulgurant sans le soutien direct ou indirect des cellules opérantes d’information et de renseignement économique du JETRO. Les plus connus des Keiretsu actuels : Toyota, Fujitsu, Honda, Mitsubishi, Canon, Panasonic, Sony, Akai, Sharp, ou Nintendo – ont toutes bénéficié des précieux services d’appuis stratégiques d’officines locales du JETRO en matière de transferts technologiques, de R&D, de captation de propriétés industrielles et d’innovation. Bilan ? Depuis les années 1970, le Japon n’a jamais cédé sa place de leader incontournable sur les secteurs clefs de l’automobile, de l’électronique, des constructions navales, de la robotique, du spatial et de l’informatique. Si le miracle japonais des ‘trente glorieuses’ s’est un peu terni depuis les années 1990, il reste que son modèle économique a su largement dépasser toutes les prévisions des prospectivistes et économistes depuis 1945.
Mais au-delà des romans d’espionnage et de leurs sagas sophistiquées, il reste que le grand secret des Nations victorieuses comme le Japon, n’est pas tant dans leurs capacités à savoir ‘capter de l’information’ mais bien de bâtir – très en amont – un objectif politique et idéologique national commun mobilisateur rassemblant toutes les forces d’un pays car, les victoires se gagnent toujours avant que les guerres n’éclatent.
En cela, et au-delà des pratiques stratégiques moins avouables de ‘captations informationnelles’ dans le monde des affaires – de renseignement économique -, le JETRO reste encore de nos jours et avant tout, le plus redoutable exemple d’une doctrine de gouvernance stratégique patriotique : un état-major économique au service de la souveraineté d’un état-majeur.
Jérôme GABRIEL
Fondateur d’Arcana Strategia Conseil et des éditions stratégiques Maîtres et Dirigeants, Jérôme Gabriel est avant tout passionné par l’intelligence et les cultures stratégiques asiatiques (Chine-Japon). Expert d’état en intelligence économique et protection des entreprises (INHESJ), l’auteur a vécu et travaillé plusieurs années sur la zone Asie-Pacifique.
Ancien directeur d’un service d’intelligence stratégique et de gestion des risques, il intervient aujourd’hui en tant que formateur et conseiller auprès de PME-PMI. Activement engagé dans la protection, l’appui commercial et stratégique des entreprises, il est l’auteur de plusieurs publications pour le Journal Le Temps (Blog) et de deux ouvrages dont "Décryptage de la pensée stratégique Sun Tzu " publié en septembre 2020.
www.arcanastrategia.com
Fondateur d’Arcana Strategia Conseil et des éditions stratégiques Maîtres et Dirigeants, Jérôme Gabriel est avant tout passionné par l’intelligence et les cultures stratégiques asiatiques (Chine-Japon). Expert d’état en intelligence économique et protection des entreprises (INHESJ), l’auteur a vécu et travaillé plusieurs années sur la zone Asie-Pacifique.
Ancien directeur d’un service d’intelligence stratégique et de gestion des risques, il intervient aujourd’hui en tant que formateur et conseiller auprès de PME-PMI. Activement engagé dans la protection, l’appui commercial et stratégique des entreprises, il est l’auteur de plusieurs publications pour le Journal Le Temps (Blog) et de deux ouvrages dont "Décryptage de la pensée stratégique Sun Tzu " publié en septembre 2020.
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