Super Etendard : un contrat avorté et une flotte clouée au sol
Super Etendard Wikipedia
En 2018, l'Argentine signait un accord pour l'achat de cinq Super Étendard Modernisés (SEM) auprès de la France. Cet accord, d'une valeur de 14 millions d'euros, comprenait la livraison d'un simulateur de vol et de pièces détachées. Ces appareils, promettant de nouvelles capacités à la marine argentine, n'ont pourtant jamais décollé sous leur nouvelle bannière.
L'obstacle majeur ? L'absence de certains composants essentiels. Les sièges éjectables Martin Baker Mk 4A, par exemple, ont fait l'objet d'un veto britannique. Alors que d'autres pièces détachées, dont la France n'est plus en mesure de fournir, ont également manqué.
L'obstacle majeur ? L'absence de certains composants essentiels. Les sièges éjectables Martin Baker Mk 4A, par exemple, ont fait l'objet d'un veto britannique. Alors que d'autres pièces détachées, dont la France n'est plus en mesure de fournir, ont également manqué.
Une décision de retrait qui soulève des questions
Le 17 mai, lors du 209e anniversaire de la marine argentine, le ministre de la Défense Jorge Taiana annonçait le retrait du service des Super Étendard. Cette décision met un terme définitif à l'opérationnalité de ces avions en Argentine, mais elle pourrait bien ouvrir la porte à d'autres problèmes.
En effet, l'achat des SEM d'occasion auprès de la France a été critiqué par le Receveur général de la Nation et l'Office anti-corruption. Ces avions "n'étaient pas en état de vol" selon le Sigen et "leur potentiel restant était déjà assez faible". Plusieurs rapports préliminaires de la marine argentine mettaient en garde contre ces problèmes, sans que ces alertes ne soient prises en compte. L'enquête de l'Office anti-corruption se poursuit, faisant du Super Étendard un sujet toujours d'actualité.
En effet, l'achat des SEM d'occasion auprès de la France a été critiqué par le Receveur général de la Nation et l'Office anti-corruption. Ces avions "n'étaient pas en état de vol" selon le Sigen et "leur potentiel restant était déjà assez faible". Plusieurs rapports préliminaires de la marine argentine mettaient en garde contre ces problèmes, sans que ces alertes ne soient prises en compte. L'enquête de l'Office anti-corruption se poursuit, faisant du Super Étendard un sujet toujours d'actualité.