Le sous-marin nucléaire d'attaque Casabianca tire sa révérence

La fin de toute une époque. Après 36 ans de service, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Casabianca, va tirer sa révérence. Selon l’amiral Pierre Viandier, chef d’état-major de la Marine nationale, les deux années à venir présenteront des défis pour l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA). La raison en est simple : pour une escadrille devant compter six unités, seuls quatre SNA seront disponibles, en raison du rythme de réparation des sous-marins actuels et des délais de livraison des nouveaux modèles.

Les SNA actuellement en service sont le Suffren, l’Améthyste et l’Émeraude. D'autres sous-marins, tels que le SNA Perle, poursuivent leur cycle opérationnel après de lourdes réparations. De plus, le successeur du SNA Rubis, le SNA Duguay-Trouin, n'a pas encore été officiellement remis à la Marine nationale.

Le Casabianca a fait ses adieux au service actif le 28 juin dernier à Toulon, durant une cérémonie. Le premier commandant du sous-marin, le capitaine de vaisseau Didier Cuny, ainsi que d'autres anciens commandants, une délégation de Moulins, sa ville marraine, et René Passerel, qui a servi à bord du premier sous-marin "Casabianca", étaient présents à cet événement.

Le Casabianca n'est pas qu'un simple nom de bateau ; il est devenu un symbole fort des forces sous-marines. Selon la Marine nationale, son patrimoine et ses traditions sont un puissant facteur de cohésion et de motivation pour les équipages actuels. En hommage à ce patrimoine, le nom de "Casabianca" sera donné au sixième et dernier SNA de type Suffren, dont la mise en service est prévue en 2030.