Réévaluer les objectifs de Barkhane
Emmanuel Macron pourra finalement rencontrer ses homologues du Sahel, à Pau, comme convenu. Ce sommet, destiné à faire le point sur l’intervention française dans cette zone de l’Afrique, avait été annulé après une attaque jihadiste perpétrée au Niger. Cette réunion avait été décidée après la mort de 13 soldats français lors d’une opération de combat au Mali, en novembre dernier.
Cette rencontre, voulue par Emmanuel Macron, doit permettre au chef de l’État français, avec ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger et Mali), de réévaluer les objectifs de l’opération Barkhane. Une opération lancée le 1er août 2014 à la demande du même G5, qui mobilise au Sahel pas moins de 4.500 hommes et femmes des Armées françaises, et qui fait suite à Serval et à Épervier.
Cette rencontre, voulue par Emmanuel Macron, doit permettre au chef de l’État français, avec ses homologues du G5 Sahel (Mauritanie, Tchad, Burkina Faso, Niger et Mali), de réévaluer les objectifs de l’opération Barkhane. Une opération lancée le 1er août 2014 à la demande du même G5, qui mobilise au Sahel pas moins de 4.500 hommes et femmes des Armées françaises, et qui fait suite à Serval et à Épervier.
La France souhaiterait une meilleure implication internationale au Sahel
Depuis quelques semaines, la présence française au Sahel, et notamment au Mali est vivement contestée par la population locale. De leurs côtés, les autorités sahéliennes ne montrent pas un enthousiasme débordant pour rappeler que ce sont elles qui ont demandé à la France d’intervenir militairement. Une situation qui a fini par exaspérer le président français, qui souhaite donc mettre les points sur les i avec ses homologues.
Cela fait également plusieurs mois que l’Élysée tente de convaincre ses partenaires européens de s’impliquer davantage au Sahel. C’est sans doute pour cette raison que Josep Borrel, haut-représentant pour les affaires étrangères, Charles Michel, président de la Commission européenne, Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, et Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations-Unies, ont été conviés à cette réunion.
Cela fait également plusieurs mois que l’Élysée tente de convaincre ses partenaires européens de s’impliquer davantage au Sahel. C’est sans doute pour cette raison que Josep Borrel, haut-représentant pour les affaires étrangères, Charles Michel, président de la Commission européenne, Moussa Faki, le président de la Commission de l’Union africaine, et Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations-Unies, ont été conviés à cette réunion.