Conflit entre les forces armées soudanaises
Depuis une semaine, le Soudan est en proie à des affrontements violents entre l'armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo, également connu sous le nom de Hemeti. En parallèle, un convoi diplomatique américain a été attaqué et l'ambassadeur de l'Union européenne à Karthoum, l'Irlandais Aidan O'Hara, a été agressé à son domicile.
Face à cette situation, plusieurs pays ont annoncé leur intention d'évacuer leurs ressortissants du Soudan. Cependant, les opérations de type RESEVAC, axées sur la défense et se déroulant généralement en milieu urbain, sont délicates à planifier en raison des enjeux sécuritaires, mais également politiques.
Face à cette situation, plusieurs pays ont annoncé leur intention d'évacuer leurs ressortissants du Soudan. Cependant, les opérations de type RESEVAC, axées sur la défense et se déroulant généralement en milieu urbain, sont délicates à planifier en raison des enjeux sécuritaires, mais également politiques.
Tentatives d'évacuation des ressortissants européens
Après avoir vainement tenté d'obtenir un cessez-le-feu, l'Union européenne a annoncé le 21 avril qu'elle chercherait à évacuer environ 1.500 Européens du Soudan. L'évacuation ne pourra pas se faire par l'aéroport fermé, mais par voie terrestre, nécessitant un cessez-le-feu de trois jours pour mener l'opération, a déclaré un responsable de l'UE.
La France et la Grèce ont été chargées de coordonner cette opération RESEVAC. Un A330 MRTT de l'armée de l'Air & de l'Espace (AAE) a été repéré à Djibouti et un autre appareil du même type était en alerte à N'Djamena. Finalement, l'opération a pu être lancée le 23 avril, comme l'ont annoncé conjointement les ministères des Affaires étrangères et des Armées français. L'opération inclut également des ressortissants d'autres États membres de l'UE ainsi que du personnel diplomatique européen.
Anne-Claire Legendre, porte-parole de la diplomatie française, a précisé que l'opération a pour objectif de fermer l'ambassade de France et d'évacuer le personnel diplomatique européen et certains ressortissants des États membres. Cette opération intervient après celle ordonnée par le président américain Joe Biden, qui a mobilisé trois hélicoptères de transport lourd CH-47 Chinook et au moins un avion "gunship" de type AC-130J Ghostrider pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum, ainsi que plusieurs diplomates étrangers.
La France et la Grèce ont été chargées de coordonner cette opération RESEVAC. Un A330 MRTT de l'armée de l'Air & de l'Espace (AAE) a été repéré à Djibouti et un autre appareil du même type était en alerte à N'Djamena. Finalement, l'opération a pu être lancée le 23 avril, comme l'ont annoncé conjointement les ministères des Affaires étrangères et des Armées français. L'opération inclut également des ressortissants d'autres États membres de l'UE ainsi que du personnel diplomatique européen.
Anne-Claire Legendre, porte-parole de la diplomatie française, a précisé que l'opération a pour objectif de fermer l'ambassade de France et d'évacuer le personnel diplomatique européen et certains ressortissants des États membres. Cette opération intervient après celle ordonnée par le président américain Joe Biden, qui a mobilisé trois hélicoptères de transport lourd CH-47 Chinook et au moins un avion "gunship" de type AC-130J Ghostrider pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum, ainsi que plusieurs diplomates étrangers.