Une première destruction de drone au laser
Helma-P - Defense.gouv
C’était une première. Mercredi 7 juillet dernier, la ministre des Armées assistait à la démonstration de la destruction en vol d’un mini-drone au moyen d’une arme laser. Un exercice mené par la Direction générale de l’armement sur son site d’essai de Biscarosse, dans les Landes. Il s’agit d’une première française, mais également d’une première au niveau européen.
Une réussite qui confirme la stratégie adoptée par le ministère des Armées dans le cadre de la défense anti-drones. Notamment en vue de la protection de la population à l’occasion des Jeux Olympiques 2024, qui se tiendront à Paris. Le cabinet de Florence Parly a souligné à ce sujet que la menace des drones piégés n’était pas une chimère, et qu’elle se multipliait autant en opérations extérieures que sur le territoire national.
Une réussite qui confirme la stratégie adoptée par le ministère des Armées dans le cadre de la défense anti-drones. Notamment en vue de la protection de la population à l’occasion des Jeux Olympiques 2024, qui se tiendront à Paris. Le cabinet de Florence Parly a souligné à ce sujet que la menace des drones piégés n’était pas une chimère, et qu’elle se multipliait autant en opérations extérieures que sur le territoire national.
Détruire un drone dans un rayon d'un kilomètre
Une évolution de la menace qui a donc poussé les États à investir d’un point de vue technologique et militaire. Le système français testé mercredi repose sur trois principes : détecter, caractériser et neutraliser. Il porte le nom de Helma-P et on le doit à l’entreprise française Cilas. Il peut neutraliser le drone de deux manières : en l’éblouissant pour l’immobiliser, ou le brûler en un délai inférieur à 10 secondes.
Il se présente de la manière suivante : un boîtier monté sur un trépied. Ce boîtier continent un système de détection du drone, un système de pointage pour le suivre en vol et bien entendu un laser capable de neutraliser l’appareil. Il permet de neutraliser des petits drones mais également des appareils plus volumineux en les détectant à une distance de trois kilomètres, puis en les abattant dans un rayon d’un kilomètre.
Il se présente de la manière suivante : un boîtier monté sur un trépied. Ce boîtier continent un système de détection du drone, un système de pointage pour le suivre en vol et bien entendu un laser capable de neutraliser l’appareil. Il permet de neutraliser des petits drones mais également des appareils plus volumineux en les détectant à une distance de trois kilomètres, puis en les abattant dans un rayon d’un kilomètre.