Aviation : un changement de cap pour l'Ouzbékistan
Historiquement aligné sur la Russie et d'autres puissances régionales comme la Chine et la Turquie, l'Ouzbékistan a toujours privilégié ces pays pour ses achats d'armements. La révélation de son intérêt pour le Rafale français, confirmée par plusieurs sources médiatiques, représente un pivot significatif. Cette annonce est d'autant plus surprenante que les transactions précédentes avec la France étaient relativement mineures, s'élevant à environ 40 millions d'euros par an.
L'actuel arsenal aérien de l'Ouzbékistan, composé majoritairement d'avions soviétiques vieillissants comme les MiG-29 et Su-27, soulève des questions sur leur efficacité opérationnelle. Cette recherche de renouvellement avec les Rafales, connus pour leur polyvalence et leur technologie avancée, indique une volonté de modernisation et peut-être d'une certaine diversification des sources d'approvisionnement en matière de défense.
L'actuel arsenal aérien de l'Ouzbékistan, composé majoritairement d'avions soviétiques vieillissants comme les MiG-29 et Su-27, soulève des questions sur leur efficacité opérationnelle. Cette recherche de renouvellement avec les Rafales, connus pour leur polyvalence et leur technologie avancée, indique une volonté de modernisation et peut-être d'une certaine diversification des sources d'approvisionnement en matière de défense.
Perspectives et implications stratégiques
L'intention de l'Ouzbékistan d'acquérir 24 Rafales, dont 20 monoplaces et 4 biplaces, est perçue comme une opportunité significative pour Dassault Aviation. Cela représenterait non seulement un contrat majeur pour l'industriel français, mais aussi un signe de l'élargissement des relations diplomatiques et commerciales entre la France et l'Ouzbékistan. La transaction est considérée comme "très sérieuse", bien que l'Ouzbékistan explore également d'autres options, comme le F/A-50 sud-coréen.
Cette potentielle commande ouzbèke survient dans un contexte géopolitique complexe, notamment avec les récents développements au Kazakhstan. Bien que le Kazakhstan, également influencé par la Russie, ait montré un intérêt pour le Rafale, sa commande semble improbable en raison de ses engagements avec l'OTSC et ses achats récents d'avions russes. La décision de l'Ouzbékistan pourrait ainsi avoir des répercussions régionales significatives, remettant en question les équilibres traditionnels d'influence et de pouvoir dans la région.
Cette potentielle commande ouzbèke survient dans un contexte géopolitique complexe, notamment avec les récents développements au Kazakhstan. Bien que le Kazakhstan, également influencé par la Russie, ait montré un intérêt pour le Rafale, sa commande semble improbable en raison de ses engagements avec l'OTSC et ses achats récents d'avions russes. La décision de l'Ouzbékistan pourrait ainsi avoir des répercussions régionales significatives, remettant en question les équilibres traditionnels d'influence et de pouvoir dans la région.