Diplomatie
Un nouveau chapitre pour l'ALAT
Le commandement de l’Aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT) va poser ses valises à Metz. Actuellement basé à Vélizy-Villacoublay, près de Versailles, il entamera son déménagement dès cet été. Cette relocalisation s'inscrit dans une dynamique de redéploiement des forces militaires sur le territoire national et dans une stratégie de décentralisation.
L’ALAT a choisi Metz pour son ancrage historique et militaire. La région accueille déjà deux régiments d’hélicoptères de combat, situés à Phalsbourg et à Étain, ce qui renforce la cohérence de cette implantation. Avec cette décision, la ville de Metz voit sa position de pôle militaire consolidée.
Une transition progressive
Dès l'été, une centaine de postes seront déjà occupés. L’état-major de l’ALAT est composé d’environ 145 militaires et civils, principalement des officiers et techniciens. La transition sera étalée sur plusieurs années, avec des recrutements locaux prévus pour renforcer les effectifs.
Le commandement s’installera en plein centre-ville, dans la caserne Ney, place de la République. Ce site historique, rénové pour l’occasion, offrira un cadre plus moderne et adapté aux besoins des militaires. Cette installation permettra également de redynamiser un espace en quête d'une nouvelle vocation.
Un impact positif pour Metz
L’arrivée de l’ALAT à Metz est perçue comme une opportunité pour la ville. Au-delà du renforcement de la présence militaire, c'est aussi un enjeu économique. De nouveaux emplois seront créés et des familles de militaires viendront s’installer, dynamisant ainsi le tissu local. La municipalité met déjà en place des dispositifs pour faciliter cette intégration.
Cette relocalisation a une forte valeur symbolique pour Metz. Depuis la fermeture de la base aérienne de Frescaty en 2008, la ville avait perdu une partie de son poids militaire. L’installation de l’ALAT marque ainsi une revanche et une reconnaissance du rôle stratégique de Metz dans l’organisation des forces armées françaises.
