Dans l'Armée de l'air, le changement c'est maintenant
À l’heure où les grands États du monde relancent la conquête spatiale, ce changement n’a rien d’anodin. Le 11 septembre dernier, Florence Parly a annoncé quelques changements concernant l’Armée de l’air. Celle-ci change de nom. Désormais, il conviendra de parler d’Armée de l’air et de l’espace. Un changement qui incarne la volonté de la France de mettre en œuvre de nouveaux moyens spatiaux militaires, notamment s’agissant des satellites d’observation.
Concrètement, cela se traduira par une concentration des expertises et des moyens pour l’espace, au sein d’une même armée. Cette concentration sera chapeautée par le Commandement de l’espace (CDE), une nouvelle entité installée à Paris mais également prochainement à Toulouse. Un commandement qui devrait, à terme, soit en 2025, employer pas moins de 470 personnes. Enfin, le commandement de l’Armée de l’air et de l’espace change. Il a été confié au général Michel Friedling.
Concrètement, cela se traduira par une concentration des expertises et des moyens pour l’espace, au sein d’une même armée. Cette concentration sera chapeautée par le Commandement de l’espace (CDE), une nouvelle entité installée à Paris mais également prochainement à Toulouse. Un commandement qui devrait, à terme, soit en 2025, employer pas moins de 470 personnes. Enfin, le commandement de l’Armée de l’air et de l’espace change. Il a été confié au général Michel Friedling.
Des tensions dans l'espace
L’Armée de l’air et de l’espace se dote aussi d’un nouveau logo. On y retrouve toujours l’épervier, symbole de l’Armée de l’air française depuis 1922. Celui-ci est représenté en bleu, blanc et rouge, survolant un arc de cercle que l’on devine être la courbe de la planète Terre. Sur le logo figurent désormais également les mots Armée de l’air et de l’espace, espace étant écrit dans une police plus discrète.
Ces changements interviennent alors que les tensions internationales s’accentuent, un contexte qui favorise le développement de satellites d’observation. Des tensions qui touchent aussi les plus hautes sphères. En effet, ces dernières années, des États comme l’Inde, la Chine ou encore la Russie n’ont pas hésité à démontrer leurs capacités en matière d’espionnage ou de destruction de satellites.
Ces changements interviennent alors que les tensions internationales s’accentuent, un contexte qui favorise le développement de satellites d’observation. Des tensions qui touchent aussi les plus hautes sphères. En effet, ces dernières années, des États comme l’Inde, la Chine ou encore la Russie n’ont pas hésité à démontrer leurs capacités en matière d’espionnage ou de destruction de satellites.