Une zone spatiale où tout est permis
Jusqu’à 66.000 pieds, soit une altitude de 20 kilomètres, n’importe quel pays peut faire valoir sa souveraineté et intercepter tout aéronef étranger. Aujourd’hui, peu d’appareils sont capables d’évoluer à une telle hauteur. Néanmoins, au-dessus de ce niveau, et jusqu’à 100 kilomètres d’altitude, sois la limite de l’espace extra-atmosphérique, tout est permis. En effet, cette couche n’est régie par aucun traité international.
Si tout est permis, autant l’exploiter. C’est du moins ce qu’estime l’Armée de l’Air et de l’Espace, qui réfléchit à une nouvelle doctrine visant à développer sa présence dans une telle zone. Y opérer procurerait bien des avantages à la France, qu’il s’agisse de renseignement, de télécommunications, voire même de guerre électronique. Et cela en raison de l’altitude, plutôt proche de la Terre.
Si tout est permis, autant l’exploiter. C’est du moins ce qu’estime l’Armée de l’Air et de l’Espace, qui réfléchit à une nouvelle doctrine visant à développer sa présence dans une telle zone. Y opérer procurerait bien des avantages à la France, qu’il s’agisse de renseignement, de télécommunications, voire même de guerre électronique. Et cela en raison de l’altitude, plutôt proche de la Terre.
Des progrès technologiques rapides
En effet, les satellites, capables d’agir dans de tels domaines, évoluent bien plus haut. L’Armée de l’Air et de l’Espace estime que faire évoluer des appareils dans cette zone d’altitude bien précise permettrait de donner des performances accrues. En résumé, « le bilan de liaison » serait meilleur en raison de signaux plus forts. Dans cette équation, il faut également prendre en compte la compétition qui peut se jouer dans une telle zone de non droit.
Durant un colloque organisé à l’École militaire, le chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’Espace, a ainsi appelé à l’ouverture d’une réflexion sur l’exploitation de la très haute altitude. Une réflexion permise selon lui, par la multiplication de projets technologiques dans ce domaine, qui permettraient de bénéficier de telles capacités rapidement.
Durant un colloque organisé à l’École militaire, le chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’Espace, a ainsi appelé à l’ouverture d’une réflexion sur l’exploitation de la très haute altitude. Une réflexion permise selon lui, par la multiplication de projets technologiques dans ce domaine, qui permettraient de bénéficier de telles capacités rapidement.