L'Armée de l'Air déploie des appareils en Europe de l'Est
En langage militaire, on appelle cela « l’avance de phase ». Quatre Mirage 2000-5 du groupe de chasse ½ Cigognes vont être prochainement déployés sur la base aérienne d’Amari, en Estonie. Ils rejoindront six F-15 E « Eagle » américains, ainsi que quatre F-16 belges, déployés sur place dans le cadre de la mission Baltic Air Policing, destinée à protéger l’espace aérien des pays baltes.
Cet espace aérien figure parmi les terrains d’opération les plus surveillés depuis quelques années, en Europe. Et notamment depuis 2014, date de l’annexion de la Crimée par la Russie. À cette époque déjà, quatre Rafale avaient été déployés à Malbork, en Pologne, dans le cadre des mesures de réassurance prises par l’Otan. Les Rafale vont de nouveau pouvoir renouer avec le ciel polonais.
Cet espace aérien figure parmi les terrains d’opération les plus surveillés depuis quelques années, en Europe. Et notamment depuis 2014, date de l’annexion de la Crimée par la Russie. À cette époque déjà, quatre Rafale avaient été déployés à Malbork, en Pologne, dans le cadre des mesures de réassurance prises par l’Otan. Les Rafale vont de nouveau pouvoir renouer avec le ciel polonais.
Un signal fort de la France à la Russie
Outre le déploiement des Mirage 2000-5, équipés de missiles Mica et du radar RDY, deux patrouilles de deux Rafale, équipés de missiles longue portée Meteor, seront envoyées quotidiennement dans le ciel polonais. Ces chasseurs seront accompagnés par un avion ravitailleur A330 MRTT. Ces appareils ne seront pas basés sur place, et décolleront chaque jour depuis la France.
« Ce sont des avions qui partent de France et qui vont faire là aussi des missions de police du ciel et de défense aérienne sur le flanc est de la Pologne », a expliqué le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. Un signal très fort envoyé par Paris à Moscou, étant donné le niveau d’équipement du Rafale actuel, et de l’armement qu’il emportera à quelques centaines de kilomètres seulement du conflit ukrainien.
« Ce sont des avions qui partent de France et qui vont faire là aussi des missions de police du ciel et de défense aérienne sur le flanc est de la Pologne », a expliqué le porte-parole du ministère des Armées, Hervé Grandjean. Un signal très fort envoyé par Paris à Moscou, étant donné le niveau d’équipement du Rafale actuel, et de l’armement qu’il emportera à quelques centaines de kilomètres seulement du conflit ukrainien.