Une réponse aux défis du recrutement
L'Armée de Terre est confrontée à un défi de taille, le déficit de recrutement. Avec un « trou d’air » significatif, traduit par au moins 2.000 postes non pourvus, une réaction s'impose. Ce défi touche principalement les militaires du rang, laissant les postes de sous-officiers relativement épargnés.
L’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) à Saint-Maixent joue un rôle central. Malgré les tensions dans le recrutement, l’école maintient son cap, assurant la formation initiale et continue des sous-officiers. L’ENSOA, forte de ses six décennies d’expérience, reste un pilier dans la structuration et l’encadrement des forces terrestres.
L’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) à Saint-Maixent joue un rôle central. Malgré les tensions dans le recrutement, l’école maintient son cap, assurant la formation initiale et continue des sous-officiers. L’ENSOA, forte de ses six décennies d’expérience, reste un pilier dans la structuration et l’encadrement des forces terrestres.
Réduction de la formation et renforcement des capacités
Pour remédier à la crise, une mesure phare a été annoncée : la réduction de la durée de la formation initiale des sous-officiers. Passant de huit à six mois pour les recrues directes et à trois mois pour celles semi-directes, cette initiative vise à augmenter la capacité d’accueil de l’école et à faciliter une intégration rapide des officiers dans les unités opérationnelles.
Cette décision n’est pas isolée. Elle s'accompagne d’un renforcement de l’ENSOA, avec la création de 45 postes et la construction de nouvelles infrastructures. Le général Schill affirme que cette consolidation de l'école est la « priorité numéro un » de l'Armée de Terre. En parallèle, des formations adaptées à des besoins émergents, notamment dans le cyber et l’influence, seront développées.
Cette décision n’est pas isolée. Elle s'accompagne d’un renforcement de l’ENSOA, avec la création de 45 postes et la construction de nouvelles infrastructures. Le général Schill affirme que cette consolidation de l'école est la « priorité numéro un » de l'Armée de Terre. En parallèle, des formations adaptées à des besoins émergents, notamment dans le cyber et l’influence, seront développées.