Un arrêt forcé de huit mois
Aux arrêts forcés jusqu’à la fin de l’année. Voici ce qui attend le porte-avions Charles de Gaulle pour les huit mois à venir. L’unique porte-avions de la marine nationale vient d’achever sa participation à la mission Antarès, après 110 jours de mer, 28.000 nautiques parcourus et plus de 2.000 catapultages d’aéronefs. Une mission qui s’est achevée dans la discrétion, récemment.
Le porte-avions français doit désormais être envoyé sur une campagne de qualification à l’appontage de jeunes pilotes. Avant de prendre un long repos. En effet, le Charles de Gaulle devrait ensuite être immobilisé pour un arrêt technique particulièrement long. Huit mois au total. Il ne devrait reprendre la mer qu’au mois de décembre prochain.
Le porte-avions français doit désormais être envoyé sur une campagne de qualification à l’appontage de jeunes pilotes. Avant de prendre un long repos. En effet, le Charles de Gaulle devrait ensuite être immobilisé pour un arrêt technique particulièrement long. Huit mois au total. Il ne devrait reprendre la mer qu’au mois de décembre prochain.
Des travaux plus importants que d'habitude
D’après le quotidien Var Matin, qui cite le commandant en second du bâtiment, cet immobilisation comprendra, outre les travaux de réfection habituels, et l’entretien des chaufferies nucléaires, un gros travail sur la coque du navire ainsi que sur ses lignes d’arbres. Pour rappel, en 2009, le porte-avions avait subi une avarie au niveau de deux des quatre turbines reliées à leurs lignes d’arbres.
Le Charles de Gaulle doit également subir une rénovation complète de son hôpital, ainsi que d’autres locaux de vie à bord. Il doit enfin accueillir une station navale Syracuse 4, qui devrait permettre au porte-avions de bénéficier d’un meilleur débit, via les satellites de la constellation Syracuse 4. Une immobilisation longue et forcée, qui, vu le contexte actuel, devrait relancer le débat autour d’un second porte-avions français…
Le Charles de Gaulle doit également subir une rénovation complète de son hôpital, ainsi que d’autres locaux de vie à bord. Il doit enfin accueillir une station navale Syracuse 4, qui devrait permettre au porte-avions de bénéficier d’un meilleur débit, via les satellites de la constellation Syracuse 4. Une immobilisation longue et forcée, qui, vu le contexte actuel, devrait relancer le débat autour d’un second porte-avions français…