Un projet de drones sous-marins à la pointe de l'innovation
Naval Group
Le projet de Loi de programmation militaire 2024-30 réserve une enveloppe de 10 milliards d'euros pour l'innovation. Parmi les axes prioritaires, l'intention de développer un drone sous-marin océanique a été évoquée, sans plus de détails. Cette annonce vient confirmer une orientation précédemment indiquée par l'Agence de l'Innovation de Défense en 2022.
Dans cette optique, la Direction générale de l'armement (DGA) a anticipé en contractant avec Naval Group. Le but ? Préparer un programme baptisé UCUV (Unmanned Combat Underwater Vehicles). Le drone sous-marin en question se caractérisera par sa grande autonomie, sa portée étendue et son armement.
Dans cette optique, la Direction générale de l'armement (DGA) a anticipé en contractant avec Naval Group. Le but ? Préparer un programme baptisé UCUV (Unmanned Combat Underwater Vehicles). Le drone sous-marin en question se caractérisera par sa grande autonomie, sa portée étendue et son armement.
Les multiples capacités d'un tel engin
L'UCUV aura un rôle crucial dans la lutte sous-marine. Multi-missions, il sera déployé pour du renseignement, de la surveillance et des frappes. L'objectif de ces études est d'établir une feuille de route pour un futur programme d'armement. Le drone sous-marin sera capable de longues missions endurantes, pouvant être lancé et récupéré depuis un navire de surface.
Naval Group a déjà fait un pas dans cette direction avec le DSMO (drone sous-marin océanique), présenté en 2021. Ce drone de dix mètres, d'une dizaine de tonnes, est capable de naviguer à 150 mètres de profondeur à une vitesse de 15 noeuds, et ce pendant plusieurs semaines grâce à une pile à combustible à hydrogène. Les fonctions envisagées pour le DSMO sont variées, allant de l'éclaireur pour un groupe aéronaval à la sécurisation de la sortie de sous-marins nucléaires. Une conception que le futur UCUV pourrait bien surpasser...
Naval Group a déjà fait un pas dans cette direction avec le DSMO (drone sous-marin océanique), présenté en 2021. Ce drone de dix mètres, d'une dizaine de tonnes, est capable de naviguer à 150 mètres de profondeur à une vitesse de 15 noeuds, et ce pendant plusieurs semaines grâce à une pile à combustible à hydrogène. Les fonctions envisagées pour le DSMO sont variées, allant de l'éclaireur pour un groupe aéronaval à la sécurisation de la sortie de sous-marins nucléaires. Une conception que le futur UCUV pourrait bien surpasser...