NRBC : un contexte inquiétant
Deux parlementaires de l’Assemblée nationale viennent de se pencher sur le contexte actuel en matière de défense NRBC, et sur les capacités militaires françaises en la matière. Dans un rapport qui vient d’être publié, les députés André Chassaigne et Carole Bureau-Bonnard ont ainsi souligné que la menace nucléaire, radiologique, biologique et chimique se caractérisait aujourd’hui par plusieurs facteurs.
On retrouve ainsi la multiplication de l’emploi ou des tentatives d’emploi, la modernisation ou encore l’adaptation des vecteurs. Il faut dire que les exemples, actuellement, sont légion. Le dernier en date ? Le risque de menace nucléaire lié au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Mais l’on peut également citer la pandémie de Covid-19, ou encore l’usage de bombes sales dans le cadre d’une entreprise terroriste.
On retrouve ainsi la multiplication de l’emploi ou des tentatives d’emploi, la modernisation ou encore l’adaptation des vecteurs. Il faut dire que les exemples, actuellement, sont légion. Le dernier en date ? Le risque de menace nucléaire lié au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Mais l’on peut également citer la pandémie de Covid-19, ou encore l’usage de bombes sales dans le cadre d’une entreprise terroriste.
Un budget théorique de deux milliards d'euros d'ici à 2030
En France, la défense NRBC repose sur plusieurs piliers, tels que la détection, l’identification et la surveillance, la protection individuelle et collective, la décontamination des personnels et des équipements, les contre-mesures médicales sans oublier les moyens de commandement et de communication. Des piliers qui impliquent un renouvellement constant des équipements, dans le cadre d’un programme appelé SAFIR (système anticipatif des forces, intégré et réactif).
Ce programme, lancé en 2012, n’a pu être mis en application que jusqu’en 2018, faute de budget nécessaire. Depuis 2019, de nouveaux programmes ont été mis en route. Pour les députés à l’origine du rapport, il faut aujourd’hui aller plus loin, et intégrer dans les projets en cours d’autres sujets tels que la décontamination par exemple. Une avancée qui ne se fera pas sans développement, et donc sans budget. Ce dernier devrait atteindre deux milliards d’euros d’ici à 2030, d’après les députés, si l’on veut renouveler des équipements vieillissants et rester à niveau par rapport à une menace grandissante.
Ce programme, lancé en 2012, n’a pu être mis en application que jusqu’en 2018, faute de budget nécessaire. Depuis 2019, de nouveaux programmes ont été mis en route. Pour les députés à l’origine du rapport, il faut aujourd’hui aller plus loin, et intégrer dans les projets en cours d’autres sujets tels que la décontamination par exemple. Une avancée qui ne se fera pas sans développement, et donc sans budget. Ce dernier devrait atteindre deux milliards d’euros d’ici à 2030, d’après les députés, si l’on veut renouveler des équipements vieillissants et rester à niveau par rapport à une menace grandissante.