Plus de 15000 lobbyistes identifiés
Regards citoyens et Transparency International ont récemment porté leur attention sur les annexes d'un millier de rapports parlementaires dont il en ressort que plus de 15.000 lobbyistes sont en activité, contre une centaine officiellement recensée. On est donc très loin des chiffres annoncés par l'assemblé national, et cela fait remonter la question de la transparence sur les activités de lobbying au sain de cette dernière. Aider par 3200 internautes qui, à travers un outil collaboratif en ligne ont pu alimenter la base de données créée par Regard citoyens et Transparency International, ces dernières ont publié des noms de lobbyistes et différents organismes sur le site de Regards Citoyens. On peut dorénavant voir les sources d'influence à l'Assemblée Nationale, et il apparait que l'officielle n'est pas la réalité. Loin de là, car malgré cette publication, ce ne sont pas moins des deux tiers du système qui restent dans le flou et l’influence du privé bien que dorénavant visible, ne l’est que partiellement.
L’influence du privé
L’enquête menée par Regards Citoyens et Transparency International avait pour but de donner plus de transparence au système de lobbying à l’Assemblé National. Et l’enquête apporte un net éclaircissement, car elle montre des incohérences en matière de recensement des lobbyistes qui sont plus nombreux qu’annoncés officiellement. La question est donc de savoir maintenant qui influence les députés. Dans le processus de décision qui aboutit à un amendement, association, établissement public, syndicat et entreprise sont auditionnés, et l’on s’aperçoit que selon les thématiques le privé est plus ou moins sollicité. Ainsi, il semblerait que l’influence des entreprises reste relative, car ne représentent que 16% des auditions. La diabolisation des lobbyistes ne semble donc pas être fondée sur leur pouvoir d’influence en termes de nombre, mais plutôt sur l’opacité qui règne et qui pourrait bien dissimuler des pratiques condamnables. C’est donc de la transparence qui lèvera les suspicions de trafic d’influence.
Besoin de transparence
Nombreux sont les scandales qui décrédibilisent la bienveillance des lobbyistes en matière d’intérêt général. Ainsi, on a pu découvrir que des députés se faisaient grassement payer pour faire passer des amendements. Un trafic d’influence dont les lobbyistes sont les instigateurs. Stigmatisés par la croyance que ce sont les entreprises qui dirigent nos députés, les lobbyistes sont pour le moins mal vus. Mais le lobbying à une importance démocratique que personne ne peut remettre en question, et c’est la non-transparence du système et les scandales à répétition qui font planer la suspicion. Tant au niveau de l’Assemblée Nationale qu’à celui des cabinets ministériels, c’est de la transparence que veulent les Français, pour mieux comprendre ce qui se passe et participer aux décisions publiques avec plus de bon sens.
Regards citoyens et Transparency International ont récemment porté leur attention sur les annexes d'un millier de rapports parlementaires dont il en ressort que plus de 15.000 lobbyistes sont en activité, contre une centaine officiellement recensée. On est donc très loin des chiffres annoncés par l'assemblé national, et cela fait remonter la question de la transparence sur les activités de lobbying au sain de cette dernière. Aider par 3200 internautes qui, à travers un outil collaboratif en ligne ont pu alimenter la base de données créée par Regard citoyens et Transparency International, ces dernières ont publié des noms de lobbyistes et différents organismes sur le site de Regards Citoyens. On peut dorénavant voir les sources d'influence à l'Assemblée Nationale, et il apparait que l'officielle n'est pas la réalité. Loin de là, car malgré cette publication, ce ne sont pas moins des deux tiers du système qui restent dans le flou et l’influence du privé bien que dorénavant visible, ne l’est que partiellement.
L’influence du privé
L’enquête menée par Regards Citoyens et Transparency International avait pour but de donner plus de transparence au système de lobbying à l’Assemblé National. Et l’enquête apporte un net éclaircissement, car elle montre des incohérences en matière de recensement des lobbyistes qui sont plus nombreux qu’annoncés officiellement. La question est donc de savoir maintenant qui influence les députés. Dans le processus de décision qui aboutit à un amendement, association, établissement public, syndicat et entreprise sont auditionnés, et l’on s’aperçoit que selon les thématiques le privé est plus ou moins sollicité. Ainsi, il semblerait que l’influence des entreprises reste relative, car ne représentent que 16% des auditions. La diabolisation des lobbyistes ne semble donc pas être fondée sur leur pouvoir d’influence en termes de nombre, mais plutôt sur l’opacité qui règne et qui pourrait bien dissimuler des pratiques condamnables. C’est donc de la transparence qui lèvera les suspicions de trafic d’influence.
Besoin de transparence
Nombreux sont les scandales qui décrédibilisent la bienveillance des lobbyistes en matière d’intérêt général. Ainsi, on a pu découvrir que des députés se faisaient grassement payer pour faire passer des amendements. Un trafic d’influence dont les lobbyistes sont les instigateurs. Stigmatisés par la croyance que ce sont les entreprises qui dirigent nos députés, les lobbyistes sont pour le moins mal vus. Mais le lobbying à une importance démocratique que personne ne peut remettre en question, et c’est la non-transparence du système et les scandales à répétition qui font planer la suspicion. Tant au niveau de l’Assemblée Nationale qu’à celui des cabinets ministériels, c’est de la transparence que veulent les Français, pour mieux comprendre ce qui se passe et participer aux décisions publiques avec plus de bon sens.