L'absence actuelle de soutien militaire face au Covid-19
De nombreux élus locaux, inquiets, l’ont appelée à la rescousse. Qui ? Il s’agit de l’armée française. Cette dernière était intervenue durant la première vague de coronavirus, fournissant un appui logistique, sanitaire et matériel de premier ordre pour la gestion et l’évacuation des malades les plus graves. Aujourd’hui, la France est entrée dans ce que tout le monde appelle la deuxième vague. Et certains s’inquiètent de l’absence de soutien militaire.
Récemment, ce sont les 21 maires du syndicat intercommunal du Pays du Giers, dans la Loire, qui ont demandé une installation de moyens sanitaires militaires, comme ce qui avait été effectué dans la région de Mulhouse, au printemps dernier. Un appel à l’aide qui n’est pas le premier depuis le début de cette seconde vague. En attendant, l’armée reste immobile.
Récemment, ce sont les 21 maires du syndicat intercommunal du Pays du Giers, dans la Loire, qui ont demandé une installation de moyens sanitaires militaires, comme ce qui avait été effectué dans la région de Mulhouse, au printemps dernier. Un appel à l’aide qui n’est pas le premier depuis le début de cette seconde vague. En attendant, l’armée reste immobile.
L'armée se tient prête à intervenir
Cette dernière a pourtant indiqué se tenir prête pour intervenir à la demande. Les pouvoirs publics n’ont semble-t-il pas voulu activer cette solution pour l’instant. Toujours est-il que la situation sanitaire française continue de s’aggraver, et que les médecins et les élus locaux tirent la sonnette d’alarme, avec une système hospitalier à bout de souffle et déjà bien fragilisé par la première vague de Covid-19.
Jusqu’à présent, l’armée était intervenue dans des zones où les services de la République n’étaient plus en mesure d’assurer leur mission. Et malgré une situation plus que tendue, toutes les administrations tournent à plein régime, même localement, pour tenter de contenir une vague que l’on estime plus sévère que celle de mars dernier.
Jusqu’à présent, l’armée était intervenue dans des zones où les services de la République n’étaient plus en mesure d’assurer leur mission. Et malgré une situation plus que tendue, toutes les administrations tournent à plein régime, même localement, pour tenter de contenir une vague que l’on estime plus sévère que celle de mars dernier.