Novembre 2018, des milliers de Français descendent dans la rue. Nous sommes frappés par l’ampleur rapide que prend le mouvement. Peut-être avons-nous ressenti de la sympathie pour ces gilets jaunes rassemblés sur les ronds-points, défilant sur les Champs-Élysées et dans les grandes villes de Province, du moins au début... Car, au fur et à mesure des samedis, c’est un sentiment d’incompréhension et de stupeur, voire d’effroi, qui s’installe en raison des multiples scènes de violence. Les observateurs parlent de casseurs, qui n’appartiennent pas aux « gilets jaunes », sans pouvoir vraiment les définir : pourquoi attaquent-ils les forces de l’ordre à coups de pavés ? Pourquoi et au nom de quoi agissent-ils avec violence, saccageant tout sur leur passage ?
Face à cette évolution imprévisible, on constate une très grande difficulté à sortir des schémas interprétatifs développés par les médias et plus particulièrement sur les chaînes d’informations continues, fournissant ainsi un réceptacle à une guerre d’information théâtralisée sur les plateaux et derrière nos écrans de télévision. De nombreux débats apparaissent : du référendum d’initiative citoyenne aux moyens matériels utilisés par les forces de l’ordre pour repousser les manifestants en passant par des revendications de tout ordre (hausse des salaires et des aides, baisse des impôts, transports gratuits…). Comme souvent, les partis politiques tentent de s’approprier certaines revendications quand ce n’est pas le mouvement lui-même, sans grand succès pour l’instant en raison de la complexité de la situation et des (trop) nombreux acteurs. De cette cacophonie médiatique ressortent les profils les plus variés : ceux qui se bornent à condamner le travail des forces de maintien de l’ordre, cherchant le moindre faux pas ; et ceux qui sont révoltés par la violence. De l’ignorance et de la réprobation naissent la fascination et l’aventure « gilets jaunes », mais que reste-t-il du mouvement des « gentils gilets jaunes » après le samedi 16 mars ? Qui sont ces groupes qui ont réussi à le kidnapper et à réaliser le hold-up médiatique du siècle au nez et à la barbe des citoyens et des politiques ?
Éric Delbecque, spécialise reconnu des questions de sécurité intérieure et docteur en Histoire, répond à ces questions dans son dernier livre « les ingouvernables : de l’extrême gauche utopiste à l’ultra gauche violente ».
Des zadistes de Notre Dame des Landes aux défenseurs de Sivens en passant par les « black bloc » : portrait de cette gauche des extrêmes qui a comme point commun le refus total de toute forme d’obéissance ou de soumission aux règles et normes étatiques. Plonger au cœur des « faiseurs de guerre », prêts à tout vivre leurs idées et propager leurs croyances.
Les groupes dont l’auteur réalise le portrait ont de multiples revendications : de la création « des zones d’autonomies définitives » (ou comment transformer les zones à défendre en zones où le pouvoir de l’État n’est pas reconnu), à l’écologie en passant par le rejet de la mondialisation ou la défense de la cause animale. Bien que les sujets ne manquent pas, le point commun est bien le refus de l’autorité. La rupture idéologique entre les branches pacifistes et celles ultra-violentes ne semble pas précisément consommée pour deux raisons essentielles : l’usage la force n’est plus réservée à la défense de valeurs et d’un modèle projeté sur la société ; l’emploi des armes n’est plus une réponse ultime à une agression, mais le plus souvent une réponse préventive pour gagner le combat sur un autre terrain : celui de l’information et des images.
L’auteur avec beaucoup de recul et de pédagogie nous transporte dans un monde inconnu dans lequel, pour certains, la mondialisation n’offre pas de modèle à la réalisation de la démocratie, mais à l’aliénation des libertés individuelles par la présence d’un pouvoir qui impose les règles. Pour ces révolutionnaires dans l’âme, il est juste de se battre contre l’oppresseur, ce n’est que par la force et la violence que le peuple pourra de nouveau être libre et décider de son avenir.
L’auteur nous invite à connaître les belligérants qui libèrent une violence les samedis sur les Champs-Élysées ou dans les charmants villages de la France champêtre posant un vrai problème aux forces de l’ordre et quelque part à la souveraineté nationale.
Nombre d’analystes se trompent sur la réalité du monde d’aujourd’hui, celle d’Eric Delbecque se veut factuelle, dépassionnée, juste et invite à une réelle réflexion.
Un livre à lire pour mieux comprendre notre actualité.
Face à cette évolution imprévisible, on constate une très grande difficulté à sortir des schémas interprétatifs développés par les médias et plus particulièrement sur les chaînes d’informations continues, fournissant ainsi un réceptacle à une guerre d’information théâtralisée sur les plateaux et derrière nos écrans de télévision. De nombreux débats apparaissent : du référendum d’initiative citoyenne aux moyens matériels utilisés par les forces de l’ordre pour repousser les manifestants en passant par des revendications de tout ordre (hausse des salaires et des aides, baisse des impôts, transports gratuits…). Comme souvent, les partis politiques tentent de s’approprier certaines revendications quand ce n’est pas le mouvement lui-même, sans grand succès pour l’instant en raison de la complexité de la situation et des (trop) nombreux acteurs. De cette cacophonie médiatique ressortent les profils les plus variés : ceux qui se bornent à condamner le travail des forces de maintien de l’ordre, cherchant le moindre faux pas ; et ceux qui sont révoltés par la violence. De l’ignorance et de la réprobation naissent la fascination et l’aventure « gilets jaunes », mais que reste-t-il du mouvement des « gentils gilets jaunes » après le samedi 16 mars ? Qui sont ces groupes qui ont réussi à le kidnapper et à réaliser le hold-up médiatique du siècle au nez et à la barbe des citoyens et des politiques ?
Éric Delbecque, spécialise reconnu des questions de sécurité intérieure et docteur en Histoire, répond à ces questions dans son dernier livre « les ingouvernables : de l’extrême gauche utopiste à l’ultra gauche violente ».
Des zadistes de Notre Dame des Landes aux défenseurs de Sivens en passant par les « black bloc » : portrait de cette gauche des extrêmes qui a comme point commun le refus total de toute forme d’obéissance ou de soumission aux règles et normes étatiques. Plonger au cœur des « faiseurs de guerre », prêts à tout vivre leurs idées et propager leurs croyances.
Les groupes dont l’auteur réalise le portrait ont de multiples revendications : de la création « des zones d’autonomies définitives » (ou comment transformer les zones à défendre en zones où le pouvoir de l’État n’est pas reconnu), à l’écologie en passant par le rejet de la mondialisation ou la défense de la cause animale. Bien que les sujets ne manquent pas, le point commun est bien le refus de l’autorité. La rupture idéologique entre les branches pacifistes et celles ultra-violentes ne semble pas précisément consommée pour deux raisons essentielles : l’usage la force n’est plus réservée à la défense de valeurs et d’un modèle projeté sur la société ; l’emploi des armes n’est plus une réponse ultime à une agression, mais le plus souvent une réponse préventive pour gagner le combat sur un autre terrain : celui de l’information et des images.
L’auteur avec beaucoup de recul et de pédagogie nous transporte dans un monde inconnu dans lequel, pour certains, la mondialisation n’offre pas de modèle à la réalisation de la démocratie, mais à l’aliénation des libertés individuelles par la présence d’un pouvoir qui impose les règles. Pour ces révolutionnaires dans l’âme, il est juste de se battre contre l’oppresseur, ce n’est que par la force et la violence que le peuple pourra de nouveau être libre et décider de son avenir.
L’auteur nous invite à connaître les belligérants qui libèrent une violence les samedis sur les Champs-Élysées ou dans les charmants villages de la France champêtre posant un vrai problème aux forces de l’ordre et quelque part à la souveraineté nationale.
Nombre d’analystes se trompent sur la réalité du monde d’aujourd’hui, celle d’Eric Delbecque se veut factuelle, dépassionnée, juste et invite à une réelle réflexion.
Un livre à lire pour mieux comprendre notre actualité.