Diplomatie
La crise ukrainienne de la fin des années 2000 et la guerre du début de 2022 posent à nouveau la problématique de l'approvisionnement de l'Europe en gaz naturel et en pétrole. La diversification des sources et des routes de l'énergie étant vitale, en particulier pour les pays qui ne disposent pas suffisamment de ressources propres, d’où l’importance des récentes découvertes d'hydrocarbures offshore en Méditerranée orientale qui offrent la possibilité de transformer le Levantin en un nouvel eldorado énergétique.
Mais, ces découvertes ont ouvert les appétits de la Turquie qui remet en question les frontières terrestres et maritimes sont contestées. Bien documenté, le livre met en lumière des sujets échappant aux radars médiatiques occidentaux, à l’instar du différend gréco turc, du litige entre Israël et le Liban et les maigres espoirs de découvertes majeures dans la ZEE libanaise. Il aborde aussi la question libyenne et l'ombrageuse influence du Qatar qui a acheté des avions Rafale qui profiteront à la Turquie.
Le soutien du Qatar dans la politique expansionniste d’Ankara en Afrique est aussi discret que conséquent. En quelques années le président Erdogan s’est rendu dans 30 pays africains, Ankara a ouvert 43 ambassades les échanges étaient de 25,4 milliards de dollars en 2020 contre 5,4 milliards en 2003.
L’auteur passe également en revue le rôle prépondérant que joueront l’Egypte et Israël à l’aune des récentes découvertes de gisement de gaz naturel offshore et les perspectives qui s’offrent à ces futures puissances exportatrices. Sans oublier la question épineuse de Gaza et les ressources gazières se trouvant dans sa ZEE correspondant au 200 miles marins au-delà de sa ligne côtière.
En définitive, on comprend que la Méditerranée orientale peut être une source alternative d’approvisionnement énergétique pour l’Union européenne. Des coopérations ont vu le jour entre plusieurs pays de la région, notamment entre Chypre, Israël, l’Egypte, la Grèce, la Jordanie. Des accords ont été signés et des infrastructures voient le jour.
Mais les relations exécrables qu’entretient la Turquie avec l’ensemble des pays concernés. Une question demeure sans réponse à ce jour : quid de l’avenir de la coopération régionale et la transformation de cette en atout pour la stabilité et la paix de la région et au-delà de l’Europe et du monde. L’auteur se veut d’un optimisme prudent, conscient que le pire n’est jamais loin.
Mais, ces découvertes ont ouvert les appétits de la Turquie qui remet en question les frontières terrestres et maritimes sont contestées. Bien documenté, le livre met en lumière des sujets échappant aux radars médiatiques occidentaux, à l’instar du différend gréco turc, du litige entre Israël et le Liban et les maigres espoirs de découvertes majeures dans la ZEE libanaise. Il aborde aussi la question libyenne et l'ombrageuse influence du Qatar qui a acheté des avions Rafale qui profiteront à la Turquie.
Le soutien du Qatar dans la politique expansionniste d’Ankara en Afrique est aussi discret que conséquent. En quelques années le président Erdogan s’est rendu dans 30 pays africains, Ankara a ouvert 43 ambassades les échanges étaient de 25,4 milliards de dollars en 2020 contre 5,4 milliards en 2003.
L’auteur passe également en revue le rôle prépondérant que joueront l’Egypte et Israël à l’aune des récentes découvertes de gisement de gaz naturel offshore et les perspectives qui s’offrent à ces futures puissances exportatrices. Sans oublier la question épineuse de Gaza et les ressources gazières se trouvant dans sa ZEE correspondant au 200 miles marins au-delà de sa ligne côtière.
En définitive, on comprend que la Méditerranée orientale peut être une source alternative d’approvisionnement énergétique pour l’Union européenne. Des coopérations ont vu le jour entre plusieurs pays de la région, notamment entre Chypre, Israël, l’Egypte, la Grèce, la Jordanie. Des accords ont été signés et des infrastructures voient le jour.
Mais les relations exécrables qu’entretient la Turquie avec l’ensemble des pays concernés. Une question demeure sans réponse à ce jour : quid de l’avenir de la coopération régionale et la transformation de cette en atout pour la stabilité et la paix de la région et au-delà de l’Europe et du monde. L’auteur se veut d’un optimisme prudent, conscient que le pire n’est jamais loin.
