L'Europe rappelle à l'ordre l'Armée française
Et l’on dit parfois que les soldats sont enclins à un peu trop de rigueur. Ces derniers ont visiblement trouvé meilleur qu’eux dans ce domaine : les technocrates de l’Union européenne. Un arrêt récent de la Cour de justice de l’Union européenne a rappelé les Armées françaises à l’ordre en matière de temps de travail réglementaire. Sur le papier en effet, les soldats sont assujettis aux célèbres 35 heures.
Sur le terrain en revanche, c’est une autre paire de manche. Les heures supplémentaires s’accumulent en raison des impératifs des opérations. Comme on dit souvent dans l’armée, c’est le terrain qui commande. Imaginez donc un groupement de Forces Spéciales de la force Takuba, en plein milieu du désert, en opération, cesser le travail pour respecter les 35 heures. Cela n’aurait aucun sens.
Sur le terrain en revanche, c’est une autre paire de manche. Les heures supplémentaires s’accumulent en raison des impératifs des opérations. Comme on dit souvent dans l’armée, c’est le terrain qui commande. Imaginez donc un groupement de Forces Spéciales de la force Takuba, en plein milieu du désert, en opération, cesser le travail pour respecter les 35 heures. Cela n’aurait aucun sens.
La conception d'une armée opérationnelle menacée
Pour les hauts gradés des Armées, comme pour de nombreuses personnalités politiques, l’arrêt rendu par la Cour de justice de l’Union européenne n’est pas sérieux. Pire, comme l’expliquait récemment l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, il menace la conception même d’une armée opérationnelle en permanence. Et au regard des opérations menées actuellement, notamment au Sahel, cela peut se comprendre.
Bien évidemment, cette information a été récupérée par les plus eurosceptiques des partis politiques français, le Rassemblement national en tête, qui y voient notamment une attaque envers la souveraineté du modèle militaire français. Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que le sujet sera au cœur des préoccupations du nouveau chef d’état-major des Armées, le général Thierry Burkhard, entré en fonction mercredi 21 juillet.
Bien évidemment, cette information a été récupérée par les plus eurosceptiques des partis politiques français, le Rassemblement national en tête, qui y voient notamment une attaque envers la souveraineté du modèle militaire français. Quoi qu’il en soit, il y a fort à parier que le sujet sera au cœur des préoccupations du nouveau chef d’état-major des Armées, le général Thierry Burkhard, entré en fonction mercredi 21 juillet.