L'explosion d'un IED au Burkina Faso
Mardi 18 janvier dernier, l’état-major français a indiqué à l’AFP que quatre soldats avaient été blessés au Burkina Faso, dont un grièvement. Les quatre soldats circulaient dans le nord du pays, dans leur véhicule, quand celui-ci est entré en contact avec un engin explosif improvisé (IED), qui a explosé. Il s’agissait d’une unité de l’opération Barkhane en mission de reconnaissance, à la sortie de l’aéroport de Ouahigouya.
L’état-major français a précisé que les quatre soldats avaient immédiatement été évacués vers Gao, au Mali, pour recevoir les premiers soins. Sans donner davantage de précision sur leur état de santé, ni leur unité d’appartenance, l’état-major a expliqué que les soldats dont l’état de santé le nécessiterait, seraient évacués vers la France, pour recevoir des soins plus appropriés.
L’état-major français a précisé que les quatre soldats avaient immédiatement été évacués vers Gao, au Mali, pour recevoir les premiers soins. Sans donner davantage de précision sur leur état de santé, ni leur unité d’appartenance, l’état-major a expliqué que les soldats dont l’état de santé le nécessiterait, seraient évacués vers la France, pour recevoir des soins plus appropriés.
2.000 morts en six ans
Les forces françaises n’ont pour l’instant aucune certitude sur l’origine de l’engin. Il faut dire que cette zone est considérée comme une zone de transit pour les différents groupes jihadistes qui opèrent dans le coin. Cette zone est d’habitude le secteur de prédilection du GSIM, une nébuleuse jihadiste inféodée à Al-Qaïda, mais le Sahel doit également compter sur l’EIGS, liée au groupe État islamique.
Cette nouvelle intervient dans un contexte de réorganisation de la présence militaire française au Sahel, avec en toile de fonds les polémiques liées à l’utilisation par le Mali du groupe de mercenaires russes Wagner. Pour ce qui est du Burkina Faso, le pays est au cœur, depuis 2015, d’un tourbillon de violences liées aux groupes armés jihadistes, avec plus de 2.000 morts en six ans.
Cette nouvelle intervient dans un contexte de réorganisation de la présence militaire française au Sahel, avec en toile de fonds les polémiques liées à l’utilisation par le Mali du groupe de mercenaires russes Wagner. Pour ce qui est du Burkina Faso, le pays est au cœur, depuis 2015, d’un tourbillon de violences liées aux groupes armés jihadistes, avec plus de 2.000 morts en six ans.