La reprise de la coopération entre Paris et Bamako
L’orage semble se calmer. Le ministère des Armées a annoncé vendredi 2 juillet dernier que la France reprenait sa coopération avec l’armée malienne. « À l’issue des consultations avec les autorités maliennes de transition et les pays de la région, la France prend acte des engagements des autorités maliennes de transition », peut-on notamment lire dans le communiqué envoyé par Balard (Ministère des Armées).
Depuis le 3 juin dernier, toute forme de coopération avait été suspendue par Paris. Ce communiqué affirme donc que l’Hexagone a décidé « la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil ». Une reprise de l’activité qui n’a pas dû se faire sans engagements clairs de la part des autorités maliennes de transition. Une décision qui intervient après l’annonce du retrait progressif des forces militaires françaises du Sahel.
Depuis le 3 juin dernier, toute forme de coopération avait été suspendue par Paris. Ce communiqué affirme donc que l’Hexagone a décidé « la reprise des opérations militaires conjointes ainsi que des missions nationales de conseil ». Une reprise de l’activité qui n’a pas dû se faire sans engagements clairs de la part des autorités maliennes de transition. Une décision qui intervient après l’annonce du retrait progressif des forces militaires françaises du Sahel.
La crainte de la radicalisation islamique
En mai dernier, un second coup d’État orchestré au Mali avait poussé Emmanuel Macron à suspendre la coopération française. Le Mali, en grande instabilité politique et sociale, ne bénéficiait alors plus du soutien des plus de 5.000 soldats français stationnés au Sahel, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Un retour à la normale plutôt rapide, que l’on doit notamment à l’intervention diplomatique des autres pays membres du G5 Sahel.
Dès cette semaine, les soldats maliens et français devraient reprendre la traque des jihadistes sur le terrain. Alors que la France s’apprête à se désengager progressivement de la zone, une interruption de la coopération militaire entre l’Hexagone et le Mali pouvaient laisser craindre un regain de la radicalisation islamiste au Sahel, dont personne ne sortirait gagnant.
Dès cette semaine, les soldats maliens et français devraient reprendre la traque des jihadistes sur le terrain. Alors que la France s’apprête à se désengager progressivement de la zone, une interruption de la coopération militaire entre l’Hexagone et le Mali pouvaient laisser craindre un regain de la radicalisation islamiste au Sahel, dont personne ne sortirait gagnant.