Un nouveau lanceur modulable européen
Peut-on encore parler de retard ? Le premier tir d’Ariane 6 était initialement prévu en 2020… De quoi laisser bien de la place à la concurrence, à commencer par l’autre société star d’Elon Musk, SpaceX et ses lanceurs réutilisables… Mardi 9 juillet, entre 15 heures et 19 heures (entre 20 heures et minuit à Paris), le centre spatial européen de Kourou, en Guyane, sera le théâtre de l’envol du nouveau lanceur modulable européen.
Ce lancement est stratégique pour le Vieux Continent. Enfin, Ariane 5 et ses 117 missions possède un successeur, et l’Europe retrouve un accès indépendant à l’espace proche, alors que l’invasion de l’Ukraine a obligé à abandonner la collaboration avec la Russie. Le but de ce vol inaugural sera de démontrer le bon comportement de la fusée et d’en tester les capacités. La fenêtre de tir est de trois heures. La mission prévue pour durer 2h51 doit libérer onze charges utiles en orbite.
Ce lancement est stratégique pour le Vieux Continent. Enfin, Ariane 5 et ses 117 missions possède un successeur, et l’Europe retrouve un accès indépendant à l’espace proche, alors que l’invasion de l’Ukraine a obligé à abandonner la collaboration avec la Russie. Le but de ce vol inaugural sera de démontrer le bon comportement de la fusée et d’en tester les capacités. La fenêtre de tir est de trois heures. La mission prévue pour durer 2h51 doit libérer onze charges utiles en orbite.
Un lancement sous haute protection
Si tout se déroule bien, le deuxième lancement d’Ariane 6 devrait avoir lieu avant la fin de l’année, l’objectif étant de procéder de 10 à 12 lancements par an, contre 5 à 6 pour Ariane 5. À cela s’ajoute la dimension modulable de la nouvelle fusée, qui pourra être équipée de deux ou quatre boosters en fonction de sa charge, en sus du moteur réallumable de l’étage supérieur permettant d’atteindre plusieurs orbites durant un même vol. Face à elle, la nouvelle Ariane trouvera toujours le lanceur américain Falcon 9 de SpaceX. Sachant que le but de ce nouveau lanceur, à terme, est aussi de réduire de moitié le coût d’un lancement par rapport à Ariane 5. Vous pourrez suivre ce lancement en direct sur le site de la Cité de l’espace.
Ce lancement sensible, aux enjeux forts, sera, comme d’habitude, placé sous haute surveillance. Notamment sous la protection de trois chasseurs Rafale tout spécialement dépêchés pour l’occasion, mais également d'un avion d’alerte avancé E-3F Awacs, d’un avion ravitailleur, de deux hélicoptères Fennec et d’un radar de défense aérienne GM-400. La zone au sol sera sous la surveillance de plus de 300 militaires, dont des légionnaires du 3e REI et du 9e RIMA. Côté mer, un patrouilleur de la Marine nationale et une vedette [VCSM] de la gendarmerie nationale veilleront à interdire toute approche du site de tir.
Ce lancement sensible, aux enjeux forts, sera, comme d’habitude, placé sous haute surveillance. Notamment sous la protection de trois chasseurs Rafale tout spécialement dépêchés pour l’occasion, mais également d'un avion d’alerte avancé E-3F Awacs, d’un avion ravitailleur, de deux hélicoptères Fennec et d’un radar de défense aérienne GM-400. La zone au sol sera sous la surveillance de plus de 300 militaires, dont des légionnaires du 3e REI et du 9e RIMA. Côté mer, un patrouilleur de la Marine nationale et une vedette [VCSM] de la gendarmerie nationale veilleront à interdire toute approche du site de tir.