Une compétition internationale qui fait rage
Airbus n'est pas seul dans la course. Lockheed-Martin, le géant américain, et Embraer, la compagnie aéronautique brésilienne, ont également fait connaître leur intérêt. Malgré cette concurrence, Airbus, fort de son A400M capable de transporter jusqu'à 37 tonnes de fret et doté d'une autonomie supérieure, se présente comme un concurrent de taille.
Jean-Brice Dumont, responsable des systèmes aériens militaires chez Airbus, a mis en avant ces atouts lors d'un entretien avec des journalistes indiens. Le nombre exact d'avions recherché par l'Indian Air Force n'a pas été spécifié, la demande se concentrant sur des "coûts approximatifs" pour des lots de 40, 60 et 80 appareils.
Jean-Brice Dumont, responsable des systèmes aériens militaires chez Airbus, a mis en avant ces atouts lors d'un entretien avec des journalistes indiens. Le nombre exact d'avions recherché par l'Indian Air Force n'a pas été spécifié, la demande se concentrant sur des "coûts approximatifs" pour des lots de 40, 60 et 80 appareils.
Le facteur "Make in India"
Un facteur déterminant dans l'obtention du contrat pourrait être le programme "Make in India". Airbus n'est pas étranger à cette initiative, ayant précédemment noué un partenariat avec Tata Advanced Systems pour assembler 40 appareils C-295MW commandés par l'Indian Air Force en 2021. Venkat Katkuri, responsable de la filiale indienne d'Airbus Defence & Space, a affirmé que la société était ouverte à renouveler ce type de partenariat si l'opération est viable. Une telle collaboration pourrait non seulement renforcer les chances d'Airbus d'obtenir le contrat, mais aussi contribuer au développement de l'industrie aéronautique locale.
Pour Airbus, décrocher ce contrat est crucial. Avec des pays tels que la France et l'Espagne qui envisagent de réduire leurs commandes d'A400M, un nouveau contrat à l'exportation pourrait aider à maintenir les chaînes d'assemblage de l'A400M en activité. Roberto Martinez, un responsable d'Airbus, a souligné que l'A400M avait la capacité de livrer du matériel directement là où il est le plus nécessaire, y compris sur des pistes d'atterrissage courtes où les IL-76 et C-17 ne peuvent pas atterrir. Ce point est particulièrement pertinent compte tenu des tensions actuelles en région du Ladakh, où une capacité de transport rapide pourrait être indispensable.
Pour Airbus, décrocher ce contrat est crucial. Avec des pays tels que la France et l'Espagne qui envisagent de réduire leurs commandes d'A400M, un nouveau contrat à l'exportation pourrait aider à maintenir les chaînes d'assemblage de l'A400M en activité. Roberto Martinez, un responsable d'Airbus, a souligné que l'A400M avait la capacité de livrer du matériel directement là où il est le plus nécessaire, y compris sur des pistes d'atterrissage courtes où les IL-76 et C-17 ne peuvent pas atterrir. Ce point est particulièrement pertinent compte tenu des tensions actuelles en région du Ladakh, où une capacité de transport rapide pourrait être indispensable.