Un sommet décisif pour la force Barkhane
L’heure est à la discussion franche et à la clarification. Au lendemain de la mort de 13 soldats français dans un accident d’hélicoptères durant une mission de combat au Mali, Emmanuel Macron convoquait un sommet avec le G5 Sahel, à Pau. Un lieu emblématique puisqu’y est basé l’un des régiments ayant payé un lourd tribut dans cet accident survenu fin novembre.
Le sommet a été décalé, pour se tenir finalement le 13 janvier. Tous les chefs d’État du G5 Sahel ont accepté de s’y rendre, malgré quelques réticences initiales. Il a pour but de « reclarifier le cadre et les conditions politiques de notre intervention au Sahel », selon les mots mêmes du président de la République le 4 décembre dernier. Emmanuel Macron avait notamment ajouté : « je ne peux ni ne veux avoir des soldats français au Sahel alors que l’ambiguïté perdure à l’égard des mouvements antifrançais ».
Le sommet a été décalé, pour se tenir finalement le 13 janvier. Tous les chefs d’État du G5 Sahel ont accepté de s’y rendre, malgré quelques réticences initiales. Il a pour but de « reclarifier le cadre et les conditions politiques de notre intervention au Sahel », selon les mots mêmes du président de la République le 4 décembre dernier. Emmanuel Macron avait notamment ajouté : « je ne peux ni ne veux avoir des soldats français au Sahel alors que l’ambiguïté perdure à l’égard des mouvements antifrançais ».
Vers une réaction politique de la part du G5 Sahel ?
Il est vrai que les pays du Sahel, notamment le Mali et le Burkina Faso, font actuellement face à une vague de contestation anti-français, que les gouvernements locaux ne combattent guère. Un paradoxe alors que la France intervient au Sahel à leur demande. Les chefs d’État du G5 Sahel doivent, durant le sommet de Pau, faire preuve de volonté et de fermeté, en réaffirmant dans une déclaration commune les conditions d’engagement de Barkhane.
Emmanuel Macron compte sur ce sommet de Pau pour provoquer un électrochoc politique sur place. Car outre la réponse militaire, la sortie de crise au Sahel semble avant tout politique. Le chef de l’État français souhaite également qu’à l’issue de ce sommet, d’autres États européens viennent appuyer l’opération Barkhane dans sa lutte pour contenir et éradiquer le terrorisme dans cette zone, considérée comme les portes de l’Europe.
Emmanuel Macron compte sur ce sommet de Pau pour provoquer un électrochoc politique sur place. Car outre la réponse militaire, la sortie de crise au Sahel semble avant tout politique. Le chef de l’État français souhaite également qu’à l’issue de ce sommet, d’autres États européens viennent appuyer l’opération Barkhane dans sa lutte pour contenir et éradiquer le terrorisme dans cette zone, considérée comme les portes de l’Europe.