(Credit : Dean Dunwody)
La fonderie, un secteur à découvrir
Le secteur de la fonderie reste un vecteur d'activités et un pourvoyeur de revenus assez méconnu par les jeunes chercheurs d'emplois. Les acteurs du monde de la fonderie reconnaissent cette situation et la justifient par un inexplicable déficit d'image. Il apparaît effectivement que la société constate souvent, à travers les médias, les échos des revers de fortune qui touchent certains professionnels exerçant dans le métier. Mais, si les fermetures de sites et autres processus de délocalisation sont parfois d'actualité dans le secteur, l'existence d'enseignes compétitives, enregistrant des activités toujours croissantes, est également à remarquer. De fait, pour attirer l'attention des jeunes actifs vers les métiers de la fonderie, les professionnels du secteur font preuve d’imagination. Il y a quelques années, une association de fondeurs a par exemple eu l'initiative de faire connaître sa profession ainsi que son savoir-faire grâce à un véhicule inédit. L'Orbital Hybrid a ainsi été un outil de communication efficace pour mettre en lumière l'expertise tricolore dans les métiers de la fonderie.
Des résultats satisfaisants, en dépit de la crise financière des récentes années
Les chiffres étalés par les Fondeurs de France, le principal organe qui rassemble la majorité des acteurs du secteur, montrent que la fonderie tricolore est en train de relever la tête, après une délicate période de recul constatée entre 2008 et 2009. En 2011, les activités ont ainsi connu un regain satisfaisant, avec une évolution de 13,7 % du chiffre d'affaires global comptabilisé pour l'ensemble du secteur. Pour un total de 6 152 millions d'euros, les recettes hors taxes engendrées par les productions réalisées par les fondeurs ont évolué, par rapport aux 5 410 millions comptabilisés l'année précédente. En ce qui concerne le volume d'activités réalisé par les fondeurs tricolores pour cette année 2011, l'association annonce que près de 2 millions de tonnes ont été produites. L'Hexagone se situe dans le top 10 mondial en matière de production, occupant la neuvième position en ce qui concerne celle des métaux ferreux et la onzième place dans le domaine de la fonderie des métaux non ferreux. 78 % de la production réalisée par les fondeurs ont été exportés vers les voisins européens, dégageant un excédent commercial de près de 0,7 milliard d'euros. Si les chiffres reflètent une situation assez équilibrée dans le secteur de la fonderie en France, sur le terrain, les enseignes connaissent des parcours contrastés.
Des cas particuliers de faillite
Le cas de la filiale du groupe allemand LFoundry illustre certainement l'instabilité alarmante qui prévaut chez quelques-unes des enseignes exerçant dans le secteur de la fonderie. Travaillant dans la transformation de silicium, l'usine située à Rousset connaît une situation explosive en raison du processus de redressement judiciaire touchant actuellement le groupe. Le site de Rousset était détenu par Atmel, une entreprise américaine. En 2010, celle-ci a cédé l'usine à LFoundry, à l'époque annoncé comme un repreneur solide et fiable, à même de pérenniser les activités de la fonderie. Aujourd'hui, LFoundry est pourtant en très mauvaise posture, avec des comptes déficitaires à hauteur de 25 millions d'euros, aucun produit en vente et encore moins de clients potentiels. Selon le délégué syndical CFDT de LFoundry, la destruction des 600 emplois de l'usine n'est pas à écarter, si cette situation perdure et qu'aucune commande ferme n'est signée dans les semaines à venir.
Un secteur qui se redynamise
À contre-courant du contexte de l'usine de Rousset, les activités de la fonderie Loiselet traversent quant à elles une période fructueuse. Le cas de ce site implanté en Eure-et-Loir fait même partie des exemples qui illustrent la redynamisation du secteur dans l'Hexagone. Après avoir délocalisé sa production en terres chinoises durant 11 ans, la fonderie Loiselet revient à Dreux pour y « relocaliser » son activité. Le projet de rapatriement est concrétisé grâce à un coup de pouce de l'État, sans oublier le soutien d'un établissement financier de la place. Aujourd'hui, la fonderie est en passe de gagner son pari. Les embauches sont en effet au programme, et les riverains de l'usine applaudissent l'initiative de son premier responsable. Une situation tout à fait plausible, car les commandes enregistrées par l'usine sont significatives, ce qui annonce de belles périodes à venir pour les activités de la fonderie Loiselet.
Le secteur de la fonderie reste un vecteur d'activités et un pourvoyeur de revenus assez méconnu par les jeunes chercheurs d'emplois. Les acteurs du monde de la fonderie reconnaissent cette situation et la justifient par un inexplicable déficit d'image. Il apparaît effectivement que la société constate souvent, à travers les médias, les échos des revers de fortune qui touchent certains professionnels exerçant dans le métier. Mais, si les fermetures de sites et autres processus de délocalisation sont parfois d'actualité dans le secteur, l'existence d'enseignes compétitives, enregistrant des activités toujours croissantes, est également à remarquer. De fait, pour attirer l'attention des jeunes actifs vers les métiers de la fonderie, les professionnels du secteur font preuve d’imagination. Il y a quelques années, une association de fondeurs a par exemple eu l'initiative de faire connaître sa profession ainsi que son savoir-faire grâce à un véhicule inédit. L'Orbital Hybrid a ainsi été un outil de communication efficace pour mettre en lumière l'expertise tricolore dans les métiers de la fonderie.
Des résultats satisfaisants, en dépit de la crise financière des récentes années
Les chiffres étalés par les Fondeurs de France, le principal organe qui rassemble la majorité des acteurs du secteur, montrent que la fonderie tricolore est en train de relever la tête, après une délicate période de recul constatée entre 2008 et 2009. En 2011, les activités ont ainsi connu un regain satisfaisant, avec une évolution de 13,7 % du chiffre d'affaires global comptabilisé pour l'ensemble du secteur. Pour un total de 6 152 millions d'euros, les recettes hors taxes engendrées par les productions réalisées par les fondeurs ont évolué, par rapport aux 5 410 millions comptabilisés l'année précédente. En ce qui concerne le volume d'activités réalisé par les fondeurs tricolores pour cette année 2011, l'association annonce que près de 2 millions de tonnes ont été produites. L'Hexagone se situe dans le top 10 mondial en matière de production, occupant la neuvième position en ce qui concerne celle des métaux ferreux et la onzième place dans le domaine de la fonderie des métaux non ferreux. 78 % de la production réalisée par les fondeurs ont été exportés vers les voisins européens, dégageant un excédent commercial de près de 0,7 milliard d'euros. Si les chiffres reflètent une situation assez équilibrée dans le secteur de la fonderie en France, sur le terrain, les enseignes connaissent des parcours contrastés.
Des cas particuliers de faillite
Le cas de la filiale du groupe allemand LFoundry illustre certainement l'instabilité alarmante qui prévaut chez quelques-unes des enseignes exerçant dans le secteur de la fonderie. Travaillant dans la transformation de silicium, l'usine située à Rousset connaît une situation explosive en raison du processus de redressement judiciaire touchant actuellement le groupe. Le site de Rousset était détenu par Atmel, une entreprise américaine. En 2010, celle-ci a cédé l'usine à LFoundry, à l'époque annoncé comme un repreneur solide et fiable, à même de pérenniser les activités de la fonderie. Aujourd'hui, LFoundry est pourtant en très mauvaise posture, avec des comptes déficitaires à hauteur de 25 millions d'euros, aucun produit en vente et encore moins de clients potentiels. Selon le délégué syndical CFDT de LFoundry, la destruction des 600 emplois de l'usine n'est pas à écarter, si cette situation perdure et qu'aucune commande ferme n'est signée dans les semaines à venir.
Un secteur qui se redynamise
À contre-courant du contexte de l'usine de Rousset, les activités de la fonderie Loiselet traversent quant à elles une période fructueuse. Le cas de ce site implanté en Eure-et-Loir fait même partie des exemples qui illustrent la redynamisation du secteur dans l'Hexagone. Après avoir délocalisé sa production en terres chinoises durant 11 ans, la fonderie Loiselet revient à Dreux pour y « relocaliser » son activité. Le projet de rapatriement est concrétisé grâce à un coup de pouce de l'État, sans oublier le soutien d'un établissement financier de la place. Aujourd'hui, la fonderie est en passe de gagner son pari. Les embauches sont en effet au programme, et les riverains de l'usine applaudissent l'initiative de son premier responsable. Une situation tout à fait plausible, car les commandes enregistrées par l'usine sont significatives, ce qui annonce de belles périodes à venir pour les activités de la fonderie Loiselet.