Débusquer les indécis et les abstentionnistes
Pour augmenter ses chances lors d’une élection, l’enjeu est de débusquer les indécis et les abstentionnistes avant d’envoyer sur le terrain les équipes chargées du porte-à-porte. C’est ce que propose LMP avec son logiciel 50 + 1. « Fini l’ère des gourous de la com. Les campagnes sont de plus en plus scientifiques », affirme Guillaume Liegey, l’un des cofondateurs de LMP (1). Cette start-up optimise le démarchage électoral grâce au big data. En croisant les données de l’Insee (catégorie socioprofessionnelle des habitants, âge…) et les résultats des derniers scrutins, son logiciel 50 + 1, repère, à l’échelle des bureaux de vote, les secteurs où un candidat a le plus de chances de gagner des voix. Le programme utilise l’algorithme d’inférence écologique du statisticien américain Gary King, qui agrège des données pour en déduire des comportements.
Le big data appliqué au militantisme de terrain
Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons, cofondateurs de LMP, se sont rencontrés lors de leurs études à Harvard et au MIT. En 2008, ils participent bénévolement à la campagne de Barack Obama et comprennent l’importance du big data appliqué au militantisme de terrain. La start-up voit officiellement le jour en 2013 et lève 355 000 euros.
Jean-Paul Huchon fait un test pour les régionales de 2010 en Île-de-France. « Nous avons pu ainsi passer de la théorie à la pratique et prouver que nos algorithmes fonctionnaient », raconte Guillaume Liegey.
Les trois fondateurs ont fait la campagne de François Hollande en 2012 et se targuent de lui avoir fait gagner 0,6 point en identifiant 20 000 bureaux de vote où les résultats pouvaient basculer.
Pour l’élection de 2017, Emmanuel Macron se laisse séduire à son tour — pour une somme « à six chiffres ».
Au stade actuel de notre démocratie représentative, chaque voix compte… à prix d’or. LMP dit doubler son chiffre d’affaires « tous les ans » et compte déjà 340 campagnes à son actif : en France, auprès des Verts allemands, des socialistes espagnols... Elle décline aussi son logiciel auprès des entreprises et des ONG.
(1) https://www.capital.fr/votre-carriere/lmp-la-start-up-qui-a-aide-macron-a-gagner-1223507?fbclid=IwAR3k1cjxUQMBOQffK0eXhmeELOrAYD-6Xi1H8ruWiHeFRuP-sNxuVUcGy-g
Pour augmenter ses chances lors d’une élection, l’enjeu est de débusquer les indécis et les abstentionnistes avant d’envoyer sur le terrain les équipes chargées du porte-à-porte. C’est ce que propose LMP avec son logiciel 50 + 1. « Fini l’ère des gourous de la com. Les campagnes sont de plus en plus scientifiques », affirme Guillaume Liegey, l’un des cofondateurs de LMP (1). Cette start-up optimise le démarchage électoral grâce au big data. En croisant les données de l’Insee (catégorie socioprofessionnelle des habitants, âge…) et les résultats des derniers scrutins, son logiciel 50 + 1, repère, à l’échelle des bureaux de vote, les secteurs où un candidat a le plus de chances de gagner des voix. Le programme utilise l’algorithme d’inférence écologique du statisticien américain Gary King, qui agrège des données pour en déduire des comportements.
Le big data appliqué au militantisme de terrain
Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons, cofondateurs de LMP, se sont rencontrés lors de leurs études à Harvard et au MIT. En 2008, ils participent bénévolement à la campagne de Barack Obama et comprennent l’importance du big data appliqué au militantisme de terrain. La start-up voit officiellement le jour en 2013 et lève 355 000 euros.
Jean-Paul Huchon fait un test pour les régionales de 2010 en Île-de-France. « Nous avons pu ainsi passer de la théorie à la pratique et prouver que nos algorithmes fonctionnaient », raconte Guillaume Liegey.
Les trois fondateurs ont fait la campagne de François Hollande en 2012 et se targuent de lui avoir fait gagner 0,6 point en identifiant 20 000 bureaux de vote où les résultats pouvaient basculer.
Pour l’élection de 2017, Emmanuel Macron se laisse séduire à son tour — pour une somme « à six chiffres ».
Au stade actuel de notre démocratie représentative, chaque voix compte… à prix d’or. LMP dit doubler son chiffre d’affaires « tous les ans » et compte déjà 340 campagnes à son actif : en France, auprès des Verts allemands, des socialistes espagnols... Elle décline aussi son logiciel auprès des entreprises et des ONG.
(1) https://www.capital.fr/votre-carriere/lmp-la-start-up-qui-a-aide-macron-a-gagner-1223507?fbclid=IwAR3k1cjxUQMBOQffK0eXhmeELOrAYD-6Xi1H8ruWiHeFRuP-sNxuVUcGy-g