Comment les drones sont entrés dans les forces spéciales
Commando Marine - Wikipedia
Les unités non-conventionnelles l’ont adopté depuis longtemps. Quoi ? Le drone. Capables d’effectuer des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, les drones sont aujourd’hui entrés dans le quotidien des forces spéciales. Il n’en demeure pas moins que les drones utilisés actuellement par des opérateurs des forces spéciales bénéficient de capacités limitées. Et le Commandement des Opérations Spéciales a besoin de voir plus grand.
En 2017, l’ancien patron du COS, l’amiral Laurent Isnard, avait souhaité mettre en place un programme permettant, à terme, d’acquérir un drone capable de voler pendant six heures, avec un équipement de renseignement d’origine électromagnétique, ainsi qu’un armement de faible charge. De quoi repousser les limites des forces spéciales en matière de reconnaissance encore plus loin. Avec un tel appareil, les FS pourraient disposer de leur propre capacité ISR (reconnaissance, surveillance, renseignement).
En 2017, l’ancien patron du COS, l’amiral Laurent Isnard, avait souhaité mettre en place un programme permettant, à terme, d’acquérir un drone capable de voler pendant six heures, avec un équipement de renseignement d’origine électromagnétique, ainsi qu’un armement de faible charge. De quoi repousser les limites des forces spéciales en matière de reconnaissance encore plus loin. Avec un tel appareil, les FS pourraient disposer de leur propre capacité ISR (reconnaissance, surveillance, renseignement).
Un drone solaire bientôt en test chez les commandos marine
Le successeur de l’amiral Isnard, le général Éric Vidaud, est allé dans le même sens que son prédécesseur. Il semblerait que ses vœux puissent être exaucés prochainement. L’Agence de l’innovation de Défense (AID) travaille actuellement avec la Force maritime des fusiliers marins et commandos (Forfusco) dans le cadre d’un projet baptisé Sköll.
L’idée de ce programme est d’évaluer le drone solaire SolarXOne, développé par l’entreprise XSUn. Ce drone pèse moins de 25 kilos. Il dispose d’une envergure de 4,60 mètres. Avec ses panneaux solaires, son autonomie est multipliée par trois jusqu’à lui permettre de pouvoir voler durant onze heures maximum. Il peut enfin emporter une charge utile d’environ 7 kilos, que les commandos trouveront certainement comment exploiter…
L’idée de ce programme est d’évaluer le drone solaire SolarXOne, développé par l’entreprise XSUn. Ce drone pèse moins de 25 kilos. Il dispose d’une envergure de 4,60 mètres. Avec ses panneaux solaires, son autonomie est multipliée par trois jusqu’à lui permettre de pouvoir voler durant onze heures maximum. Il peut enfin emporter une charge utile d’environ 7 kilos, que les commandos trouveront certainement comment exploiter…