Plusieurs scénarios de réaction militaire dans l'espace
Nom de code : AsterX. Il ne s’agit pas d’un mauvais porno, ni d’un remake version science-fiction des aventures d’Astérix le gaulois, mais bien du premier exercice militaire spatial de l’armée française. Ce dernier a été lancé mardi 9 mars dernier depuis Toulouse, sous la direction du général Michel Friedling, le commandant du Commandement de l’espace (CDE).
Depuis mardi, depuis le Centre national d’études spatiales (CNES), une soixantaine de personnes ont pour mission de simuler des scénarios d’attaques spatiales. Des situations qui vont de l’entrée dans l’atmosphère d’un débris spatial jusqu’à une situation de conflit impliquant une réaction diplomatique, politique et militaire dans le cas où les choses empireraient.
Depuis mardi, depuis le Centre national d’études spatiales (CNES), une soixantaine de personnes ont pour mission de simuler des scénarios d’attaques spatiales. Des situations qui vont de l’entrée dans l’atmosphère d’un débris spatial jusqu’à une situation de conflit impliquant une réaction diplomatique, politique et militaire dans le cas où les choses empireraient.
Une première en France et en Europe
Aujourd’hui, l’espace demeure un endroit de plus en plus contesté sur le plan international, et de plus en plus utilisé. On estime à plus de 42.000 le nombre d’objets de plus de dix centimètres qui graviteraient autour de la Terre, et à plus de 900.000 le nombre d’objets de plus d’un centimètre. Sans compter le nombre de satellites internationaux qui évoluent dans cet environnement, dont la surveillance a été confiée, en partie, aux armées.
C’est la première fois que la France organise un tel exercice. Une première également au niveau européen. À noter que des militaires américains et allemands ont également été conviés pour l’occasion, qui réunit également le Centre militaire d’observation par satellite (CMOS), le Centre opérationnel de suivi militaire des objets spatiaux (Cosmos) de Lyon et la Direction du renseignement militaire (DRM).
C’est la première fois que la France organise un tel exercice. Une première également au niveau européen. À noter que des militaires américains et allemands ont également été conviés pour l’occasion, qui réunit également le Centre militaire d’observation par satellite (CMOS), le Centre opérationnel de suivi militaire des objets spatiaux (Cosmos) de Lyon et la Direction du renseignement militaire (DRM).