Un allié de poids, mais vite débordé
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L’Armée française. Bien mais peut mieux faire. Voici de manière très résumée le constat dressé par Rand Corporation, un think tank américain, dans une étude révélée en France par l’hebdomadaire Le Point. En cas de conflit en Europe entre l’Otan et la Russie, les Armées françaises constitueraient un allié de poids dans un premier temps, mais qui se retrouverait rapidement débordé par l’ampleur du conflit.
Le point de départ de cette étude ressemble fort à un cas pratique. La Russie agresse un État balte. Les pays de l’Otan réagissent. Comment se comportent les Armées françaises ? Le rapport de Rand Corporation livre ainsi les points forts, et les points faibles de la Défense française, face à un conflit qui prendrait rapidement de l’ampleur, au point de la déborder.
Le point de départ de cette étude ressemble fort à un cas pratique. La Russie agresse un État balte. Les pays de l’Otan réagissent. Comment se comportent les Armées françaises ? Le rapport de Rand Corporation livre ainsi les points forts, et les points faibles de la Défense française, face à un conflit qui prendrait rapidement de l’ampleur, au point de la déborder.
Les points forts et les points faibles de la France
Du côté des points forts, le think tank d’outre-Atlantique rappelle que l’Hexagone dispose de l’une des meilleures forces militaires d’Europe occidentale. Pourquoi ? En raison de son engagement à maintenir des capacités aussi étendues que possible afin de faire face à tout type de conflit, et cela sans l’appui d’aucun allié. Ce qui n’est pas rien. La France peut intervenir n’importe où, sans personne à ses côtés.
En revanche, là où le bât blesse, c’est sur la durée de l’effort. Les Armées françaises seraient-elles davantage disposées au sprint qu’à la course de fond ? Oui, selon Rand Corporation, qui dénonce une incapacité à poursuivre un effort soutenu sur le long terme en raison de lacunes dans le transport aérien, dans le stock de munitions et sur l’indisponibilité récurrente des hélicoptères de combat. On se consolera en se disant qu’à part la Russie, les États-Unis ou encore la Chine, peu d’États sont capables d’une telle performance.
En revanche, là où le bât blesse, c’est sur la durée de l’effort. Les Armées françaises seraient-elles davantage disposées au sprint qu’à la course de fond ? Oui, selon Rand Corporation, qui dénonce une incapacité à poursuivre un effort soutenu sur le long terme en raison de lacunes dans le transport aérien, dans le stock de munitions et sur l’indisponibilité récurrente des hélicoptères de combat. On se consolera en se disant qu’à part la Russie, les États-Unis ou encore la Chine, peu d’États sont capables d’une telle performance.