40.000 réservistes supplémentaires
Defense.gouv
Depuis la suspension du service national, plus personne n’est obligé, en temps de paix, de servir son pays en donnant une partie de sa vie, et de son temps, à la Défense nationale. Aujourd’hui, contribuer à la Défense nationale est un droit, et non un devoir. Quiconque le souhaite peut, sur le papier, s’engager via la réserve opérationnelle. La principale, la réserve opérationnelle de niveau 1 (RO1), est justement dédiée à cela.
Le 13 juillet dernier, la veille du défilé militaire, Emmanuel Macron indiquait vouloir doubler l’effectif de cette réserve opérationnelle, en recrutant notamment 40.000 volontaires supplémentaires. Plus facile à dire qu’à faire, estime le ministère des Armées, qui entend aujourd’hui s’attaquer aux différents freins qui pourraient restreindre les volontaires à s’engager dans la réserve opérationnelle.
Le 13 juillet dernier, la veille du défilé militaire, Emmanuel Macron indiquait vouloir doubler l’effectif de cette réserve opérationnelle, en recrutant notamment 40.000 volontaires supplémentaires. Plus facile à dire qu’à faire, estime le ministère des Armées, qui entend aujourd’hui s’attaquer aux différents freins qui pourraient restreindre les volontaires à s’engager dans la réserve opérationnelle.
Lever les freins à la réserve opérationnelle
En principe, n’importe quel salarié du privé, s’il répond aux critères d’engagement, peut intégrer la réserve opérationnelle. Son entreprise est tenue de lui laisser ce temps disponible, et ne peut s’y opposer. Dans la pratique, c’est plus compliqué. Aussi, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a récemment mis en place un groupe de travail qui aura pour principale tâche d’identifier les freins à l’engagement.
Ce groupe, composé de militaires, de parlementaires, d’associations et de représentants des partenaires sociaux, devra par ailleurs trouver les leviers nécessaires, y compris sur le plan réglementaire et législatif, pour y remédier. Les propositions qui seront remises à Sébastien Lecornu pourraient ensuite être intégrées dans la prochaine Loi de programmation militaire.
Ce groupe, composé de militaires, de parlementaires, d’associations et de représentants des partenaires sociaux, devra par ailleurs trouver les leviers nécessaires, y compris sur le plan réglementaire et législatif, pour y remédier. Les propositions qui seront remises à Sébastien Lecornu pourraient ensuite être intégrées dans la prochaine Loi de programmation militaire.