Un Mirage 2000 N à Rennes
Wikipedia
C’est un drôle de convoi qu’ont pu observer les habitants de la métropole de Rennes mercredi 30 septembre. Un Mirage 2000 N, en morceaux, sur une remorque. Cet avion, qui fut le fer de lance de la dissuasion aérienne nucléaire, a été accueilli par le Musée aéronautique de Rennes, où il sera désormais exposé. Une belle pièce d’histoire pour le musée. L’occasion de se replonger dans la belle carrière de cet aéronef.
Conçu dans les années 80, le Mirage 2000 N était destiné dès l’origine à transporter l’arme nucléaire. Ce qui faisait de lui, dès le départ, un avion hautement secret défense, et réellement dangereux. Lancé en 1988, le Mirage 2000 N remplace alors le Mirage IV mis en service dans les années 60. Désormais, c’est le Rafale qui a pris le relais.
Conçu dans les années 80, le Mirage 2000 N était destiné dès l’origine à transporter l’arme nucléaire. Ce qui faisait de lui, dès le départ, un avion hautement secret défense, et réellement dangereux. Lancé en 1988, le Mirage 2000 N remplace alors le Mirage IV mis en service dans les années 60. Désormais, c’est le Rafale qui a pris le relais.
Plus de 1.000 km/h à 60 mètres du sol
Le Mirage 2000 N bénéficiait durant ses années de service d’une structure renforcée, ainsi que d’un système de navigation particulier et performant. Il pouvait ainsi voler à la fois à très haute et très basse altitude. En situation de combat, cet appareil pouvait ainsi voler à 1.100 km/h à seulement 60 mètres de hauteur par rapport au sol.
L’exemplaire cédé au musée aéronautique de Bretagne porte le numéro 307. Il a été livré en 1987. Son dernier vol fut effectué en 2010. À lui seul, ce bombardier totalise près de 5.000 heures de vol, et 3.233 atterrissages. Une acquisition rendue possible après deux ans et demi de négociation. Après cela, il aura encore fallu démilitariser entièrement l’appareil.
L’exemplaire cédé au musée aéronautique de Bretagne porte le numéro 307. Il a été livré en 1987. Son dernier vol fut effectué en 2010. À lui seul, ce bombardier totalise près de 5.000 heures de vol, et 3.233 atterrissages. Une acquisition rendue possible après deux ans et demi de négociation. Après cela, il aura encore fallu démilitariser entièrement l’appareil.