Le très confidentiel Toyota I-Road
Un drôle d’engin
À mi-chemin entre une moto et une voiture, le véritable segment qui représente idéalement ce type d'engins reste donc encore à définir, car les constructeurs se sont, pour une rare fois, risqués à inventer un véhicule ne ressemblant à aucun autre sur le marché. Aussi, pour poursuivre dans cette inspiration initiée par les fabricants, inventer un nouveau segment et y inclure ces engins semble plus convenable. Au vu de leurs propriétés communes, alliant extrême compacité, maniabilité et sympathie, microvéhicule ou microcitadine semblent être les termes les plus appropriés pour désigner ces petites merveilles. Signées Renault et Toyota, elles ont été pensées pour une utilisation strictement urbaine. Cependant, au vu de leurs caractéristiques très spéciales, des interrogations surviennent quelques mois après leur présentation : ces microvéhicules électriques séduisent-ils les conducteurs urbains ?
Le microvéhicule, idéal pour les déplacements urbains
Un petit retour en arrière s'impose pour se remémorer les principales particularités des microvéhicules. Alors que la concurrence règne dans le segment des petites citadines et des quatre-roues compactes, la situation généralisée dont souffre la majorité des grandes villes du monde va pousser les constructeurs à imaginer de nouveaux concepts automobiles. Premier enjeu dans les cités urbaines : une circulation de plus en plus importante et des aires de stationnement de plus en plus rares, conséquences de la pénurie d'espace au sol. Aussitôt, l'idéal serait de construire un véhicule aux caractéristiques physiques (taille et gabarit, consommation, etc.) d'un deux-roues tout en proposant une maniabilité, un confort et une sécurité d'un véhicule quatre-roues. L'idée est donc lancée et deux constructeurs n'ont pas mis longtemps pour présenter leurs premières déclinaisons du microvéhicule.
Renault invente le microvéhicule
Renault a ainsi ouvert la voie avec sa Twizy. De prime abord, ce microvéhicule de la marque au losange étonne, car il tient tout autant du scooter que de l'automobile. Pour autant, il n'est ni homologué parmi la catégorie du premier, ni au sein de celle du second : il est tout simplement considéré comme un « quadricycle ». Le microvéhicule de Renault se dresse effectivement sur ses quatre roues et dispose, telle une voiture, d'un volant et d'un pédalier. Mis à part son conducteur, la Twizy peut transporter un passager supplémentaire qui trouve sa place à l'arrière du pilote. Pour rouler, cette microcitadine tire son énergie à partir de la ressource la plus plébiscitée du moment : l'électricité. Sur ce point de vue, le constructeur a fait des miracles, car la Twizy dispose d'une recharge complète après seulement 3 heures et demie de temps. Une autonomie de 70 kilomètres est alors assurée lorsque la batterie du microvéhicule est remplie. Les premiers retours de ceux qui ont eu l'occasion d'être au volant de la Twizy sont unanimes : sa stabilité est reconnue par tous, et sa maniabilité une réalité. Par ailleurs, la vivacité et l'accélération de la minicitadine surprennent souvent. Enfin, compte tenu de son gabarit sensiblement plus imposant que celui d'un scooter, la Twizy ne peut pas se faufiler à travers les embouteillages et doit malheureusement suivre le rythme qui lui est imposé par les voitures "ordinaires".
Le i-Road, le microvéhicule du japonais Toyota
Pour sa part, la marque japonaise Toyota a également proposé sa vision du microvéhicule avec son concept i-Road. Sur quelques points, les caractéristiques de celui-ci ont quelques traits communs avec la Twizy de la marque au losange. Le i-Road est donc une microcitadine électrique qui transporte deux passagers en tandem, conducteur inclus. Il est également doté d'un volant et affiche des dimensions lilliputiennes avec une longueur de 235 cm, une hauteur de 144,5 cm et une largeur de 85 cm. Pour ce qui est des différences, le i-Road ne possède que 3 roues, et il est par ailleurs doté d'une carrosserie close. L’intérieur est donc équipé de la climatisation et d'une installation audio ou d'une connexion Bluetooth. Ses portes sont en outre étanches, protégeant les passagers des intempéries. Ce qui n'est pas le cas sur la Twizy, car portes et fenêtres y sont disponibles en option.
Si la Twizy sillonne déjà les routes depuis quelques années, le i-Road n'a pour le moment été présenté qu'en 2013, au cours du Salon Automobile de Genève. Le microvéhicule signé Renault dispose d'un capital sympathie indéniable de par son aspect et ses différentes caractéristiques, mais il reste que visiblement, le marché n'a pas encore atteint les objectifs escomptés. Un même contexte est ressenti chez Toyota, car si la présentation de l'i-Road a été vivement appréciée par le public, seules les précommandes des entreprises ou autres organisations assurant l'autopartage, comme à Grenoble, ont été notées.
À mi-chemin entre une moto et une voiture, le véritable segment qui représente idéalement ce type d'engins reste donc encore à définir, car les constructeurs se sont, pour une rare fois, risqués à inventer un véhicule ne ressemblant à aucun autre sur le marché. Aussi, pour poursuivre dans cette inspiration initiée par les fabricants, inventer un nouveau segment et y inclure ces engins semble plus convenable. Au vu de leurs propriétés communes, alliant extrême compacité, maniabilité et sympathie, microvéhicule ou microcitadine semblent être les termes les plus appropriés pour désigner ces petites merveilles. Signées Renault et Toyota, elles ont été pensées pour une utilisation strictement urbaine. Cependant, au vu de leurs caractéristiques très spéciales, des interrogations surviennent quelques mois après leur présentation : ces microvéhicules électriques séduisent-ils les conducteurs urbains ?
Le microvéhicule, idéal pour les déplacements urbains
Un petit retour en arrière s'impose pour se remémorer les principales particularités des microvéhicules. Alors que la concurrence règne dans le segment des petites citadines et des quatre-roues compactes, la situation généralisée dont souffre la majorité des grandes villes du monde va pousser les constructeurs à imaginer de nouveaux concepts automobiles. Premier enjeu dans les cités urbaines : une circulation de plus en plus importante et des aires de stationnement de plus en plus rares, conséquences de la pénurie d'espace au sol. Aussitôt, l'idéal serait de construire un véhicule aux caractéristiques physiques (taille et gabarit, consommation, etc.) d'un deux-roues tout en proposant une maniabilité, un confort et une sécurité d'un véhicule quatre-roues. L'idée est donc lancée et deux constructeurs n'ont pas mis longtemps pour présenter leurs premières déclinaisons du microvéhicule.
Renault invente le microvéhicule
Renault a ainsi ouvert la voie avec sa Twizy. De prime abord, ce microvéhicule de la marque au losange étonne, car il tient tout autant du scooter que de l'automobile. Pour autant, il n'est ni homologué parmi la catégorie du premier, ni au sein de celle du second : il est tout simplement considéré comme un « quadricycle ». Le microvéhicule de Renault se dresse effectivement sur ses quatre roues et dispose, telle une voiture, d'un volant et d'un pédalier. Mis à part son conducteur, la Twizy peut transporter un passager supplémentaire qui trouve sa place à l'arrière du pilote. Pour rouler, cette microcitadine tire son énergie à partir de la ressource la plus plébiscitée du moment : l'électricité. Sur ce point de vue, le constructeur a fait des miracles, car la Twizy dispose d'une recharge complète après seulement 3 heures et demie de temps. Une autonomie de 70 kilomètres est alors assurée lorsque la batterie du microvéhicule est remplie. Les premiers retours de ceux qui ont eu l'occasion d'être au volant de la Twizy sont unanimes : sa stabilité est reconnue par tous, et sa maniabilité une réalité. Par ailleurs, la vivacité et l'accélération de la minicitadine surprennent souvent. Enfin, compte tenu de son gabarit sensiblement plus imposant que celui d'un scooter, la Twizy ne peut pas se faufiler à travers les embouteillages et doit malheureusement suivre le rythme qui lui est imposé par les voitures "ordinaires".
Le i-Road, le microvéhicule du japonais Toyota
Pour sa part, la marque japonaise Toyota a également proposé sa vision du microvéhicule avec son concept i-Road. Sur quelques points, les caractéristiques de celui-ci ont quelques traits communs avec la Twizy de la marque au losange. Le i-Road est donc une microcitadine électrique qui transporte deux passagers en tandem, conducteur inclus. Il est également doté d'un volant et affiche des dimensions lilliputiennes avec une longueur de 235 cm, une hauteur de 144,5 cm et une largeur de 85 cm. Pour ce qui est des différences, le i-Road ne possède que 3 roues, et il est par ailleurs doté d'une carrosserie close. L’intérieur est donc équipé de la climatisation et d'une installation audio ou d'une connexion Bluetooth. Ses portes sont en outre étanches, protégeant les passagers des intempéries. Ce qui n'est pas le cas sur la Twizy, car portes et fenêtres y sont disponibles en option.
Si la Twizy sillonne déjà les routes depuis quelques années, le i-Road n'a pour le moment été présenté qu'en 2013, au cours du Salon Automobile de Genève. Le microvéhicule signé Renault dispose d'un capital sympathie indéniable de par son aspect et ses différentes caractéristiques, mais il reste que visiblement, le marché n'a pas encore atteint les objectifs escomptés. Un même contexte est ressenti chez Toyota, car si la présentation de l'i-Road a été vivement appréciée par le public, seules les précommandes des entreprises ou autres organisations assurant l'autopartage, comme à Grenoble, ont été notées.
Renault Twizy