"Les armées ne sont pas là pour faire campagne"
Crédit : Pixabay
La tribune publiée sur le site Place d’armes, reprise par la suite par l’hebdomadaire Valeurs Actuelles méritait-elle de faire autant de vagues ? Il est vrai que, dans un contexte de campagne électorale et après l’appel de Marine Le Pen invitant ces militaires à la rejoindre, ce texte est devenu hautement politique et a été commenté ou condamné tant par nombre de politiques que par les autorités militaires elles-mêmes.
Cet appel « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants » a été signé par une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d'un millier d'autres militaires. Selon un sondage réalisé par LCI, pas moins de 64 % des Français ont « entendu parler de cette tribune », 58 % disant « soutenir les propos des militaires ». Suite à cette tribune et à la polémique qu’elle a soulevé, la ministre des Armées Florence Parly, qui a rappelé sur Twitter que « les armées ne sont pas là pour faire campagne, mais pour défendre la France », a réclamé des sanctions disciplinaires.
Cet appel « Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants » a été signé par une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d'un millier d'autres militaires. Selon un sondage réalisé par LCI, pas moins de 64 % des Français ont « entendu parler de cette tribune », 58 % disant « soutenir les propos des militaires ». Suite à cette tribune et à la polémique qu’elle a soulevé, la ministre des Armées Florence Parly, qui a rappelé sur Twitter que « les armées ne sont pas là pour faire campagne, mais pour défendre la France », a réclamé des sanctions disciplinaires.
18 signataires encore en activité, dont quatre officiers
Le chef d’État major des armées, a également réagi, souhaitant la radiation et la mise à retraite d’office des signataires encore « d’active », notamment la vingtaine de généraux en « deuxième section » signataires, proches de la retraite mais pouvant encore être rappelés sous les drapeaux le cas échéant. Une procédure aussi rare qu’exceptionnelle au sein des armées. Pour ne pas avoir respecté le devoir de réserve des militaires, ces officiers généraux devraient passer devant un conseil supérieur militaire, le président de la République devant in fine signer un décret de radiation.
Au-delà de ces profils « 2S », le général François Lecointre a annoncé que 18 signataires encore en activité, dont quatre officiers, vont pour leur part passer devant un conseil militaire et faire l’objet « des sanctions disciplinaires militaires », « plus fortes pour les plus gradés ». En cause : la remise en cause de la neutralité des armées, une tentative de manipulation de l’armée qu’il juge inacceptable. Pour autant, le chef d’État-Major des armées estime que l’armée française est et demeure républicaine, et non politisée, écartant une menace de putsch qu’il considère comme un fantasme, tout comme une prétendue montée de la radicalisation d’extrême droite au sein de l’armée.
Au-delà de ces profils « 2S », le général François Lecointre a annoncé que 18 signataires encore en activité, dont quatre officiers, vont pour leur part passer devant un conseil militaire et faire l’objet « des sanctions disciplinaires militaires », « plus fortes pour les plus gradés ». En cause : la remise en cause de la neutralité des armées, une tentative de manipulation de l’armée qu’il juge inacceptable. Pour autant, le chef d’État-Major des armées estime que l’armée française est et demeure républicaine, et non politisée, écartant une menace de putsch qu’il considère comme un fantasme, tout comme une prétendue montée de la radicalisation d’extrême droite au sein de l’armée.