L’exemple de Rivian fait exception sur le marché, puisque la vente de ses voitures ne cesse d'augmenter. Cette nouvelle Startup réussit à s'imposer, face à de grands investisseurs dans le secteur avec des marques de renom comme Mercedes, Honda ainsi que le groupe Stellantis (Peugeot-Fiat) et Audi qui investissent énormément dans le développement des ses nouvelles voitures électriques, cependant, elles reconnaissent avoir un retard sur la technologie proposée aujourd’hui par Tesla. Dans un marché automobile si concurrentiel, et un presque monopole en termes de réputation, détenu par Tesla dans le secteur des voitures électriques, Rivian est nommé le “Next-Tesla”.
La marque porte un capital important, en 2021 son introduction en bourse s'élevait à 90 milliards de dollars, une estimation qui détrône les géants comme Ford Motors et General Motors (85 milliards). Tout a commencé grâce aux premières contributions des grands groupes comme les 700 millions investis par Amazon et un investissement de Ford Motor de 500 millions, ainsi que différents fonds d'investissement . L'idée serait de produire plus de 100,000 voitures électriques autonomes dédiées à la livraison pour le groupe Amazon et pour Ford Motor, développer sa division de luxe Lincoln avec des SUV électriques. Ces véhicules seront fabriqués à Normal, en Illinois, grâce à l'acquisition d'une usine de production de Mitsubishi Motors, tout en gardant leur siège en Californie.
En France, Tesla maintient sa première place sur le marché, suivi par les grandes entreprises nationales Renault et Peugeot. La marque pionnière dans l'automobile électrique et autonome a toujours fait des émules. Cependant, Tesla soupçonne que certaines entreprises concurrentes cherchent à tout prix, à s'approprier des secrets commerciaux pour reproduire ses modèles phares. La dernière entreprise à être pointé du doigt est donc, Rivian. Celle-ci aurait embauché des employés de Tesla en les encourageant à soutirer des informations confidentielles, telles que des codes de développement, avant leur départ.
Elon Musk s'apprête à engager des poursuites judiciaires contre Rivian, et dénonce notamment un possible “stratagème alarmant". Sur les 1000 employés de Rivian, 178 ont travaillé pour Tesla, dont 70 qui sont passés directement d’une compagnie à l’autre et 4 individus ont été identifiés dans l’affaire. Tesla affirme même que l'un des recruteurs qui s'est rendu à Rivian a gardé son ordinateur portable de travail de Tesla et refuse de le rendre.
Rivian réfute ces allégations et répond : "Nous admirons Tesla pour son leadership dans la réinitialisation des attentes de ce que peut être une voiture électrique. Rivian est composé d'équipes hautement performantes et axées sur la mission, et notre modèle commercial et notre technologie sont basés sur de nombreuses années d'ingénierie, de conception et de développement de stratégie. Cela nécessite la contribution et le savoir-faire de milliers d'employés de tous les secteurs de la technologie et de l'automobile. En rejoignant Rivian, nous demandons à tous les employés de confirmer qu'ils n'ont pas introduit et n'introduiront pas la propriété intellectuelle d'anciens employeurs dans les systèmes Rivian. Les allégations de cette poursuite sont sans fondement et vont à l'encontre de la culture, de l'éthique et des politiques de l'entreprise de Rivian.”
En outre, Rivian a annoncé en avril 2021 son nouveau service de diagnostic à distance grâce à la connectivité de leur véhicule, qui semble être une copie à l’identique, même visuellement, du service déjà proposé par Tesla. Ce n’est pas étonnant, car c’est la même équipe qui a créé l'application de Tesla. On peut rajouter les ressemblances entre le Cybertruck de Tesla et le nouveau modèle de Rivian R1T, avec des caractéristiques technologiques presque indiscernables. Ils sont composés d'une batterie longue distance de 260 miles contre une batterie de 312 miles, un remorquage de 11 000 livres pour le R1T contre 10 000 livres pour le Cybertruck, ces ressemblances se répètent entre ces deux modèles.
D’autre part, le fondateur de Tesla, Elon Musk, n’est pas un inconnu des poursuites judiciaires, en 2018 il poursuit un ancien ingénieur de Tesla. Or celui-ci affirme avoir uniquement utilisé les codes sources ouverts du pilote automatique de Tesla. Pour cette raison Tesla a dû abandonner ses poursuites. On peut comprendre le mécontentement de certains employés qui sont licenciés pour des raisons futiles, ou d’autres qui dénoncent le cadre de travail hostile, en allant jusqu'à devant la cour fédérale de San Francisco, qui a condamné Tesla de payer des dommages-intérêts à l'employé à hauteur de 137 millions de dollars.
Il existe donc un conflit entre, le concept légal des brevets détenus par Tesla et la culture d'entreprise évoquée par son fondateur. En 2014, Elon Musk a publié une déclaration intitulée "Tous nos brevets vous appartiennent". Le PDG déclare que "dans l'esprit du mouvement open source", Tesla n'engagera pas "de poursuites en matière de brevet contre quiconque, de bonne foi, souhaite utiliser notre technologie". Cela aurait pour but d'accélérer la transition en transports durables. D’un côté on peut parler de l'ironie dans ses accusations, mais qui sont d'un point de vue légal, justifiables. Tesla va sans doute devoir développer une politique plus cohérente concernant la protection des informations et ses valeurs d’entreprise.
La marque porte un capital important, en 2021 son introduction en bourse s'élevait à 90 milliards de dollars, une estimation qui détrône les géants comme Ford Motors et General Motors (85 milliards). Tout a commencé grâce aux premières contributions des grands groupes comme les 700 millions investis par Amazon et un investissement de Ford Motor de 500 millions, ainsi que différents fonds d'investissement . L'idée serait de produire plus de 100,000 voitures électriques autonomes dédiées à la livraison pour le groupe Amazon et pour Ford Motor, développer sa division de luxe Lincoln avec des SUV électriques. Ces véhicules seront fabriqués à Normal, en Illinois, grâce à l'acquisition d'une usine de production de Mitsubishi Motors, tout en gardant leur siège en Californie.
En France, Tesla maintient sa première place sur le marché, suivi par les grandes entreprises nationales Renault et Peugeot. La marque pionnière dans l'automobile électrique et autonome a toujours fait des émules. Cependant, Tesla soupçonne que certaines entreprises concurrentes cherchent à tout prix, à s'approprier des secrets commerciaux pour reproduire ses modèles phares. La dernière entreprise à être pointé du doigt est donc, Rivian. Celle-ci aurait embauché des employés de Tesla en les encourageant à soutirer des informations confidentielles, telles que des codes de développement, avant leur départ.
Elon Musk s'apprête à engager des poursuites judiciaires contre Rivian, et dénonce notamment un possible “stratagème alarmant". Sur les 1000 employés de Rivian, 178 ont travaillé pour Tesla, dont 70 qui sont passés directement d’une compagnie à l’autre et 4 individus ont été identifiés dans l’affaire. Tesla affirme même que l'un des recruteurs qui s'est rendu à Rivian a gardé son ordinateur portable de travail de Tesla et refuse de le rendre.
Rivian réfute ces allégations et répond : "Nous admirons Tesla pour son leadership dans la réinitialisation des attentes de ce que peut être une voiture électrique. Rivian est composé d'équipes hautement performantes et axées sur la mission, et notre modèle commercial et notre technologie sont basés sur de nombreuses années d'ingénierie, de conception et de développement de stratégie. Cela nécessite la contribution et le savoir-faire de milliers d'employés de tous les secteurs de la technologie et de l'automobile. En rejoignant Rivian, nous demandons à tous les employés de confirmer qu'ils n'ont pas introduit et n'introduiront pas la propriété intellectuelle d'anciens employeurs dans les systèmes Rivian. Les allégations de cette poursuite sont sans fondement et vont à l'encontre de la culture, de l'éthique et des politiques de l'entreprise de Rivian.”
En outre, Rivian a annoncé en avril 2021 son nouveau service de diagnostic à distance grâce à la connectivité de leur véhicule, qui semble être une copie à l’identique, même visuellement, du service déjà proposé par Tesla. Ce n’est pas étonnant, car c’est la même équipe qui a créé l'application de Tesla. On peut rajouter les ressemblances entre le Cybertruck de Tesla et le nouveau modèle de Rivian R1T, avec des caractéristiques technologiques presque indiscernables. Ils sont composés d'une batterie longue distance de 260 miles contre une batterie de 312 miles, un remorquage de 11 000 livres pour le R1T contre 10 000 livres pour le Cybertruck, ces ressemblances se répètent entre ces deux modèles.
D’autre part, le fondateur de Tesla, Elon Musk, n’est pas un inconnu des poursuites judiciaires, en 2018 il poursuit un ancien ingénieur de Tesla. Or celui-ci affirme avoir uniquement utilisé les codes sources ouverts du pilote automatique de Tesla. Pour cette raison Tesla a dû abandonner ses poursuites. On peut comprendre le mécontentement de certains employés qui sont licenciés pour des raisons futiles, ou d’autres qui dénoncent le cadre de travail hostile, en allant jusqu'à devant la cour fédérale de San Francisco, qui a condamné Tesla de payer des dommages-intérêts à l'employé à hauteur de 137 millions de dollars.
Il existe donc un conflit entre, le concept légal des brevets détenus par Tesla et la culture d'entreprise évoquée par son fondateur. En 2014, Elon Musk a publié une déclaration intitulée "Tous nos brevets vous appartiennent". Le PDG déclare que "dans l'esprit du mouvement open source", Tesla n'engagera pas "de poursuites en matière de brevet contre quiconque, de bonne foi, souhaite utiliser notre technologie". Cela aurait pour but d'accélérer la transition en transports durables. D’un côté on peut parler de l'ironie dans ses accusations, mais qui sont d'un point de vue légal, justifiables. Tesla va sans doute devoir développer une politique plus cohérente concernant la protection des informations et ses valeurs d’entreprise.