Des actions unilatérales destructrices
Le Yuzhao (LSD-998) du Type 071 accompagné de vedettes lance-missiles classe Houbei. Crédit : Wikipedia
En l’espace de 24 heures, entre le 17 et le 18 septembre au matin, le ministère de la Défense de Taïwan a détecté pas moins de 103 avions et une dizaine de navires de guerre chinois autour de l’île.
Pékin a donc été appelé à cesser ses « actions unilatérales destructrices », ce harcèlement militaire permanent posant « de graves problèmes de sécurité » dans le détroit de Taïwan et la région, ont souligné les autorités taïwanaises dans un communiqué.
Pékin a donc été appelé à cesser ses « actions unilatérales destructrices », ce harcèlement militaire permanent posant « de graves problèmes de sécurité » dans le détroit de Taïwan et la région, ont souligné les autorités taïwanaises dans un communiqué.
Un entraînement avec le porte-avions Shandong
Sur la centaine d’avions détectés, une quarantaine sont entrés dans la zone d'identification de la défense aérienne (Adiz) de l'île, au sein de laquelle tout appareil étranger est censé devoir s'annoncer aux autorités aériennes locales. Ils ont ainsi franchi la ligne médiane, cette démarcation non officielle entre la Chine et Taïwan que le voisin chinois ne reconnaît d’ailleurs pas.
Apparemment, 68 avions et 10 navires de l'armée chinoise détectés entre mercredi matin et jeudi matin aux abords de l'île se dirigeaient vers le Pacifique occidental pour s’entraîner avec le porte-avions chinois Shandong, fleuron de la flotte chinoise. Si l’Adiz de Taïwan recoupe à certains endroits la zone d'identification de la Chine, et de la Chine continentale, mais ne fait pas partie de son espace aérien territorial, le ministère chinois des Affaires étrangères se contente de rappeler qu’aux yeux de Pékin, le territoire autonome de Taïwan appartient à la Chine.
Apparemment, 68 avions et 10 navires de l'armée chinoise détectés entre mercredi matin et jeudi matin aux abords de l'île se dirigeaient vers le Pacifique occidental pour s’entraîner avec le porte-avions chinois Shandong, fleuron de la flotte chinoise. Si l’Adiz de Taïwan recoupe à certains endroits la zone d'identification de la Chine, et de la Chine continentale, mais ne fait pas partie de son espace aérien territorial, le ministère chinois des Affaires étrangères se contente de rappeler qu’aux yeux de Pékin, le territoire autonome de Taïwan appartient à la Chine.