Une nouvelle phase pour le projet Scaf
DGA
Un premier accord avait (enfin) était obtenu le 1er décembre dernier concernant le projet de Système de combat aérien du futur, le Scaf. Un accord historique au vu du retard qu’a pris le projet Scaf depuis son lancement, il y a près de 10 ans. Il s’agit désormais d’avancer rapidement. Le 15 décembre dernier, la Direction générale de l’armement a entamé une nouvelle phase du projet.
En effet, la DGA a attribué le contrat pour la prochaine phase du Scaf, une phase nommée 1B, à Dassault Aviation, Airbus Defense and Space GmbH, Airbus Defense and Space SAU, Indra et Eumet. Un contrat réalisé au nom des trois parties prenantes de ce projet, à savoir la France, le chef de file, l’Allemagne et l’Espagne. Un contrat particulièrement important dans le déroulé du projet.
En effet, la DGA a attribué le contrat pour la prochaine phase du Scaf, une phase nommée 1B, à Dassault Aviation, Airbus Defense and Space GmbH, Airbus Defense and Space SAU, Indra et Eumet. Un contrat réalisé au nom des trois parties prenantes de ce projet, à savoir la France, le chef de file, l’Allemagne et l’Espagne. Un contrat particulièrement important dans le déroulé du projet.
Près de huit milliards d'euros
Ce nouveau contrat a pour principal objet la préparation et la réalisation des démonstrations des différentes composantes du Scaf. Ce contrat donnera enfin lieu au premier vol du démonstrateur du chasseur de nouvelle génération. Le développement de cet appareil étant prévu à la fin de la décennie, il sera nécessaire de valider en amont les concepts ainsi que les différentes technologies du Scaf. C’est tout l’enjeu de cette nouvelle phase.
La première partie de ce contrat, qui durera environ 36 mois, bénéficie d’un budget de plus de trois milliards d’euros. Si l’on ajoute la phase 2, optionnelle, on arrive à un total de près de huit milliards d’euros. Une cérémonie qui sera organisée prochainement à Madrid, en Espagne, aura pour but de symboliser le lancement de ces prochains travaux, qui constituent, pour le ministère des Armées, « une avancée majeure ».
La première partie de ce contrat, qui durera environ 36 mois, bénéficie d’un budget de plus de trois milliards d’euros. Si l’on ajoute la phase 2, optionnelle, on arrive à un total de près de huit milliards d’euros. Une cérémonie qui sera organisée prochainement à Madrid, en Espagne, aura pour but de symboliser le lancement de ces prochains travaux, qui constituent, pour le ministère des Armées, « une avancée majeure ».