Les robots s'invitent sur les champs de bataille
Ce n’est plus une utopie depuis longtemps. D’ici peu de temps, les robots feront partie intégrante des troupes déployées sur les champs de bataille. Une modernisation qui a déjà commencé, en témoigne l’usage de plus en plus intensif de drones de toutes tailles, que ce soit par l’Armée de l’Air, ou par l’Armée de terre, avec des forces plus ou moins conventionnelles.
Le 6 avril dernier, et durant deux jours, les élèves officiers de l’École spéciale militaire de Saint Cyr, située à Coëtquidan, dans le Morbihan, ont pu expérimenter l’usage de robots tels que le célèbre robot-chien Spot de Boston Dynamics, ou encore le robot terrestre à chenilles Nerva de l’équipementier français Nexter. Des matériels innovants qui peuvent apporter un avantage certain en situation de combat.
Le 6 avril dernier, et durant deux jours, les élèves officiers de l’École spéciale militaire de Saint Cyr, située à Coëtquidan, dans le Morbihan, ont pu expérimenter l’usage de robots tels que le célèbre robot-chien Spot de Boston Dynamics, ou encore le robot terrestre à chenilles Nerva de l’équipementier français Nexter. Des matériels innovants qui peuvent apporter un avantage certain en situation de combat.
Des capacités que n'ont pas les êtres humains
Distribué par Shark Robotics dans sa version militaire, le robot-chien Spot de Boston Dynamics est capable d’ouvrir des portes sans danger, ou encore d’effectuer de la reconnaissance lors de combats en zone urbaine. De son côté, le robot terrestre à chenilles Nerva de Nexter présente de belles capacités de discrétion et de mobilité, pour appuyer les soldats sur le champ de bataille.
D’autres robots, tels que l’Ultro, capable de porter jusqu’à 600 kilos de matériel, ou le Barracuda, qui dresse un bouclier pare-balles devant les soldats, représentent des équipements intéressants dans les synergies de combat. Facilement sacrifiables, dotés de capacités que n’ont pas les êtres humains, ces robots ne remplaceront pas l’homme au cœur de la décision tactique. Mais en dépit de leurs inconvénients, comme la lenteur et l’autonomie, ils pourraient représenter un soutien intéressant pour les soldats du futur.
D’autres robots, tels que l’Ultro, capable de porter jusqu’à 600 kilos de matériel, ou le Barracuda, qui dresse un bouclier pare-balles devant les soldats, représentent des équipements intéressants dans les synergies de combat. Facilement sacrifiables, dotés de capacités que n’ont pas les êtres humains, ces robots ne remplaceront pas l’homme au cœur de la décision tactique. Mais en dépit de leurs inconvénients, comme la lenteur et l’autonomie, ils pourraient représenter un soutien intéressant pour les soldats du futur.