Neuf années de combat anti-djihadiste au Sahel
Un mitrailleur de l’ALAT avec l'écusson de l'opération Barkhane. Crédit : Thomas Goisque / Wikipedia
Les forces françaises sont encore et toujours présentes au Sahel pour lutter au quotidien contre le terrorisme islamiste et les groupes armées terroristes. Au tour du Niger de voir ses autorités légitimes détrônées par un coup d’État, comme ce fut déjà le cas dans deux autres pays du Sahel, le Burkina Faso et le Mali. Alors que la menace terroriste ne cesse de s’étendre dans la région, la présence militaire française y a été conspuée dans la capitale. Pour autant, elle s’impose encore, au lendemain de l’opération Barkhane.
L’année 2022 aura vu le départ de la France du Mali comme du Burkina Faso, après neuf années passées à traquer les groupes terroristes islamistes. C’est désormais au Niger, pays largement désertique comptant 20 millions d’habitants qu’est stationné le gros des forces françaises au Sahel. Ses effectifs sont au passage passés de 4.500 à 2.500 personnels, dont un millier au Tchad et 1.500 au Niger. En cas de nécessité de quitter également ce pays, il n’existera a priori plus de solutions de repli dans la région.
L’année 2022 aura vu le départ de la France du Mali comme du Burkina Faso, après neuf années passées à traquer les groupes terroristes islamistes. C’est désormais au Niger, pays largement désertique comptant 20 millions d’habitants qu’est stationné le gros des forces françaises au Sahel. Ses effectifs sont au passage passés de 4.500 à 2.500 personnels, dont un millier au Tchad et 1.500 au Niger. En cas de nécessité de quitter également ce pays, il n’existera a priori plus de solutions de repli dans la région.
Une situation toujours instable au Niger
Pour l’instant, la France a seulement exigé « le retour sans délai à l'ordre constitutionnel nigérien, autour du président Bazoum, élu par les Nigériens », sans parler de départ des militaires français, ni des 600 ressortissants environ présents dans le pays. Quelle sera la position du général Abdourahamane Tchiani, à la tête du putsch, s’il demeure aux commandes du pays ? Le sentiment anti-français semble monter dans cette ancienne colonie, qu’il soit spontané ou entretenu, notamment par la Russie. « Ce sera aux putschistes de dire qui est derrière eux et qui les soutient », a d’ailleurs déclaré la ministre Catherine Colonna, quant à la présence de drapeaux russes dans des manifestations anti-françaises dans les rues de la capitale.
La présence des 1.500 militaires français dans le pays demeure en tout cas toujours aussi essentielle, afin de combattre l'expansion du terrorisme islamiste. C’est en coopération avec l’armée nigérienne que les forces françaises mènent régulièrement des opérations spéciales anti-djihadistes. La dernière en date, en mai dernier, a permis d’intervenir dans la zone cruciale dite « des trois frontières ». Selon l’Élysée, la France soutiendra « toutes les initiatives régionales » visant au retour du président élu Mohamed Bazoum.
La présence des 1.500 militaires français dans le pays demeure en tout cas toujours aussi essentielle, afin de combattre l'expansion du terrorisme islamiste. C’est en coopération avec l’armée nigérienne que les forces françaises mènent régulièrement des opérations spéciales anti-djihadistes. La dernière en date, en mai dernier, a permis d’intervenir dans la zone cruciale dite « des trois frontières ». Selon l’Élysée, la France soutiendra « toutes les initiatives régionales » visant au retour du président élu Mohamed Bazoum.