Un marché compétitif
Sous Marin Naval Group
Dans une démarche ambitieuse visant à moderniser sa flotte sous-marine, la Marine royale néerlandaise se prépare à faire un choix significatif pour le remplacement de ses sous-marins de type "Walrus". Au cœur de cette transition, le projet WRES (Walrus Replacement Program) doté d’un budget de 2,5 milliards d’euros, met l’accent sur l’innovation et le transfert technologique en partenariat avec l'industrie navale locale.
Trois géants de l'industrie sont en lice pour ce contrat prestigieux : le français Naval Group, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), et le suédois Saab Kockums, chacun proposant des solutions avancées et adaptées aux besoins spécifiques de la Marine néerlandaise. Le retrait de l'espagnol Navantia, faute de partenariats locaux, souligne l'importance pour les Pays-Bas de renforcer leur expertise navale, perdue depuis la fermeture du chantier naval RDM en 1996.
Les offres varient depuis le sous-marin U212CD de TKMS, bénéficiant de la proximité allemande et promettant des économies d’échelle, jusqu'au C718 de Saab Kockums, développé en collaboration avec Damen, un leader naval néerlandais. Cependant, c’est l’offre du Naval Group qui attire particulièrement l’attention, avec son "Black Sword Barracuda", une adaptation non-nucléaire du Barracuda, qui promet de créer un écosystème industriel local robuste en collaboration avec Royal IHC.
Trois géants de l'industrie sont en lice pour ce contrat prestigieux : le français Naval Group, l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), et le suédois Saab Kockums, chacun proposant des solutions avancées et adaptées aux besoins spécifiques de la Marine néerlandaise. Le retrait de l'espagnol Navantia, faute de partenariats locaux, souligne l'importance pour les Pays-Bas de renforcer leur expertise navale, perdue depuis la fermeture du chantier naval RDM en 1996.
Les offres varient depuis le sous-marin U212CD de TKMS, bénéficiant de la proximité allemande et promettant des économies d’échelle, jusqu'au C718 de Saab Kockums, développé en collaboration avec Damen, un leader naval néerlandais. Cependant, c’est l’offre du Naval Group qui attire particulièrement l’attention, avec son "Black Sword Barracuda", une adaptation non-nucléaire du Barracuda, qui promet de créer un écosystème industriel local robuste en collaboration avec Royal IHC.
Vers un choix stratégique
La décision finale, bien que retardée, semble se préciser avec la préférence marquée pour le "Black Sword Barracuda" de Naval Group, selon des sources proches du dossier citées par Bloomberg. Ce choix repose sur un équilibre entre le coût, la qualité, et la rapidité de livraison, des critères dans lesquels Naval Group excellerait.
Ce partenariat potentiel intervient à un moment crucial pour la Marine royale néerlandaise, confrontée à la nécessité d’assurer la continuité de ses capacités opérationnelles face aux activités de reconnaissance russes. La situation actuelle a même contraint la Marine à "cannibaliser" un sous-marin pour maintenir en état les trois autres, soulignant l'urgence d'une mise à jour de sa flotte.
Ce partenariat potentiel intervient à un moment crucial pour la Marine royale néerlandaise, confrontée à la nécessité d’assurer la continuité de ses capacités opérationnelles face aux activités de reconnaissance russes. La situation actuelle a même contraint la Marine à "cannibaliser" un sous-marin pour maintenir en état les trois autres, soulignant l'urgence d'une mise à jour de sa flotte.