Un budget en hausse
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« Un gâchis technologique ». « Une peine à combattre ». Le Canard enchaîné n’y va pas de main morte pour qualifier les conclusions du rapport sur les crédits de la Défense, publié en octobre dernier par le député François Cornut-Gentille, rapporteur spécial de l’Assemblée nationale sur ce sujet. Un document qui, avec force exemples, démontre les carences opérationnelles des Armées françaises, et cela en dépit d’une hausse des crédits.
Car oui, le budget de la Défense augmente. Jusqu’en 2022, il doit grimper de 1,7 milliard d’euros par an. C’est du moins ce qu’avait promis le chef de l’État en 2018 lors de ses vœux aux Armées. Malgré cela, ce rapport de 370 pages pointe du doigt le manque de disponibilité d’équipements pour les militaires. Et notamment sur le plan aéronautique et maritime.
Car oui, le budget de la Défense augmente. Jusqu’en 2022, il doit grimper de 1,7 milliard d’euros par an. C’est du moins ce qu’avait promis le chef de l’État en 2018 lors de ses vœux aux Armées. Malgré cela, ce rapport de 370 pages pointe du doigt le manque de disponibilité d’équipements pour les militaires. Et notamment sur le plan aéronautique et maritime.
Du matériel inutilisable
En levant les yeux aux ciel, on ne verra pas grand-chose. Et pour cause. Au 31 décembre 2019, un seul Rafale sur deux était disponible. Un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes. Une situation qui ne va pas s’arranger avec la livraison de douze avions de chasse à la Grèce, et sans doute autant à la Croatie. Autre exemple de poids : l’hélicoptère Tigre. Moins d’un aéronef sur trois peut actuellement prendre les airs.
Sur mer, ce n’est guère mieux. Malgré une refonte des effectifs et des bâtiments, la Royale ne se porte pas bien. Les moyens restent très limités au regard de l’empire maritime français, le deuxième plus important au monde. Les navires sont vieillissants, ou bien accusent des retards à la livraison. Moralité, la disponibilité des bâtiments est juste supérieure à 70%.
Sur mer, ce n’est guère mieux. Malgré une refonte des effectifs et des bâtiments, la Royale ne se porte pas bien. Les moyens restent très limités au regard de l’empire maritime français, le deuxième plus important au monde. Les navires sont vieillissants, ou bien accusent des retards à la livraison. Moralité, la disponibilité des bâtiments est juste supérieure à 70%.