Un mal mystérieux apparu à Cuba
Un mal étrange apparu à La Havane (Crédit : Pixabay)
C’est un retard qui a soulevé bien des supputations : l’arrivée au Vietnam de Kamala Harris a dû être retardée de plusieurs heures du fait d’inquiétudes quant à ce que l'ambassade des États-Unis au Vietnam a qualifié de "potentiel incident de santé anormal". “Après une vérification minutieuse, il a été décidé que la vice-présidente continuerait sa tournée”, a précisé l’ambassade dans un communiqué.
C’est au sein de capitale vietnamienne, Hanoï, que les faits se sont déroulés. Or cette expression est d’ordinaire utilisée par les services de sécurité américains pour décrire une mystérieuse maladie, le “syndrome de La Havane”. En effet, cet ensemble de troubles associant maux de tête, vertiges, nausée et pertes de mémoire a pour la première fois été constaté en 2016 et 2017 chez des diplomate américains et canadiens en poste à La Havane, à Cuba.
C’est au sein de capitale vietnamienne, Hanoï, que les faits se sont déroulés. Or cette expression est d’ordinaire utilisée par les services de sécurité américains pour décrire une mystérieuse maladie, le “syndrome de La Havane”. En effet, cet ensemble de troubles associant maux de tête, vertiges, nausée et pertes de mémoire a pour la première fois été constaté en 2016 et 2017 chez des diplomate américains et canadiens en poste à La Havane, à Cuba.
La Russie dément toute responsabilité
Au total, ce sont des centaines de diplomates, dont des membres de la CIA, qui ont développé les mêmes symptômes au fil du temps, non seulement à Cuba, mais aussi en Chine, en Russie, en Allemagne et en Autriche. Et donc, désormais au Vietnam. Si la Russie dément toute responsabilité en la matière, les services américains soupçonnent l’utilisation d’une sorte d’arme à micro-ondes.
Au moins un des membres de la délégation de Kamala Harris a dû être évacué, et cet incident ne serait en fait pas le premier de ce genre au Vietnam. Ce syndrome digne d’un livre d’espionnage de John Le Carré. Suite à cette annonce, l’attachée de presse de la Maison Blanche a rappelé que Washington prend "tout incident signalé du syndrome de La Havane sérieusement", et qu’ "une évaluation de la sécurité de la vice-présidente" a été effectuée, à la suite de laquelle; il a été décidé qu’elle pouvait continuer à voyager avec son personnel.
Au moins un des membres de la délégation de Kamala Harris a dû être évacué, et cet incident ne serait en fait pas le premier de ce genre au Vietnam. Ce syndrome digne d’un livre d’espionnage de John Le Carré. Suite à cette annonce, l’attachée de presse de la Maison Blanche a rappelé que Washington prend "tout incident signalé du syndrome de La Havane sérieusement", et qu’ "une évaluation de la sécurité de la vice-présidente" a été effectuée, à la suite de laquelle; il a été décidé qu’elle pouvait continuer à voyager avec son personnel.