(Credit : Martina Nolte sous licence creative Commons)
La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a rendu son rapport de synthèse relatif au second appel d'offres dans l'éolien offshore. Elle préconise que le consortium emmené par GDF Suez et Areva (incluant aussi l’énergéticien portugais EDPR et le français Neoen Marine) soit retenu pour exploiter les deux champs.
Cette recommandation, émise dans le cadre d’une instruction menée par le régulateur à la demande des pouvoirs publics, constitue un élément de poids pour étayer la décision du gouvernement. Elle repose sur trois grands critères définis dans le cahier des charges : le prix à hauteur de 40%, le plan industriel à hauteur de 40% également et la dimension environnementale du projet pour 20%. La CRE disposait d’un délai de quatre mois pour remettre son rapport, délai qui s’est achevé le 29 mars.
En face de ce consortium se trouvait un autre groupement emmené par EDF Energies Nouvelles et le fournisseur de turbines Alstom. Leur projet emporterait néanmoins l’adhésion des pêcheurs de Vendée ainsi que du comité régional des pêches des Pays de la Loire en la personne de son président, José Jouneau.
Ces deux derniers groupes avaient été les grands vainqueurs du premier appel d'offres en avril 2012, puisqu'ils avaient remporté trois des quatre champs alors proposés (Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-sur-Mer). Pour la zone de Saint-Brieuc, le gouvernement n’avait pas suivi les recommandations du régulateur - qui avait jugé préférables les offres d’EDF – et avait choisi l’offre du consortium mené par Iberdrola, avec des turbines Areva.
Ce second appel d'offres dans l'éolien offshore, de 1000 mégawatts (MW) en tout, concerne les deux champs de Yeu-Noirmoutier en Vendée, et du Tréport en Seine-Maritime (500 mégawatts chacun). L'investissement est estimé à 3,5 milliards d'euros.
GDF Suez prévoit la mise en place d’une nouvelle éolienne de 8 mégawatts (MW), une puissance extrêmement élevée, encore très rare dans le monde. Le consortium mené par EDF EN propose de son côté l'éolienne Haliade 150 d'Alstom, dont la puissance atteint 6 MW. Les deux concurrents ont pris des engagements industriels et de création d'emplois locaux.
La décision finale était à fixée fin mars-début avril pour le précédent gouvernement. C’est à présent l’un des rapports que Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Environnement et de l’Énergie, devrait étudier très prochainement, en concertation avec le duo de Bercy. Si le prix constituera un élément déterminant pour l'attribution des champs, le gouvernement attache aussi une grande importance à la création d'une filière industrielle.
Cette recommandation, émise dans le cadre d’une instruction menée par le régulateur à la demande des pouvoirs publics, constitue un élément de poids pour étayer la décision du gouvernement. Elle repose sur trois grands critères définis dans le cahier des charges : le prix à hauteur de 40%, le plan industriel à hauteur de 40% également et la dimension environnementale du projet pour 20%. La CRE disposait d’un délai de quatre mois pour remettre son rapport, délai qui s’est achevé le 29 mars.
En face de ce consortium se trouvait un autre groupement emmené par EDF Energies Nouvelles et le fournisseur de turbines Alstom. Leur projet emporterait néanmoins l’adhésion des pêcheurs de Vendée ainsi que du comité régional des pêches des Pays de la Loire en la personne de son président, José Jouneau.
Ces deux derniers groupes avaient été les grands vainqueurs du premier appel d'offres en avril 2012, puisqu'ils avaient remporté trois des quatre champs alors proposés (Saint-Nazaire, Fécamp et Courseulles-sur-Mer). Pour la zone de Saint-Brieuc, le gouvernement n’avait pas suivi les recommandations du régulateur - qui avait jugé préférables les offres d’EDF – et avait choisi l’offre du consortium mené par Iberdrola, avec des turbines Areva.
Ce second appel d'offres dans l'éolien offshore, de 1000 mégawatts (MW) en tout, concerne les deux champs de Yeu-Noirmoutier en Vendée, et du Tréport en Seine-Maritime (500 mégawatts chacun). L'investissement est estimé à 3,5 milliards d'euros.
GDF Suez prévoit la mise en place d’une nouvelle éolienne de 8 mégawatts (MW), une puissance extrêmement élevée, encore très rare dans le monde. Le consortium mené par EDF EN propose de son côté l'éolienne Haliade 150 d'Alstom, dont la puissance atteint 6 MW. Les deux concurrents ont pris des engagements industriels et de création d'emplois locaux.
La décision finale était à fixée fin mars-début avril pour le précédent gouvernement. C’est à présent l’un des rapports que Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Environnement et de l’Énergie, devrait étudier très prochainement, en concertation avec le duo de Bercy. Si le prix constituera un élément déterminant pour l'attribution des champs, le gouvernement attache aussi une grande importance à la création d'une filière industrielle.